Société & Culture

Trois peaux de panthère saisies près du marché d’Oloumi

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La Police judiciaire (PJ) a procédé, le mardi 11 août 2020, à l'interpellation d'une dame nommée Lyadi Yesirath Olawoyin, de nationalité béninoise, en possession de trois peaux de panthère près du marché d'Oloumi à Libreville, dans le 4ème arrondissement. 

Commerçante au marché d'Oloumi, Lyadi Yesirath Olawoyin, de nationalité béninoise, a été arrêtée par les agents de la Police judiciaire de Libreville, en possession de trois peaux de panthère destinées à la vente. 

L'arrestation a eu lieu grâce à une information venue d’une source convaincue de la préparation imminente d’une transaction de peaux de panthère, une espèce menacée qui est protégée par la loi. L'équipe était composée également des agents des Eaux et Forêts et des membres de l'ONG Conservation Justice. 

Dissimulés à des endroits stratégiques, les agents ont aperçu une dame répondant à la description faite. 

«Cette dernière marchait le long de la route et portait un sac plastique de couleur jaune à l'intérieur duquel se trouvaient des objets minutieusement emballés. Au moment d’effectuer la vente, elle a été interpellée par les agents qui ont immédiatement procédé à la vérification du contenu du sac. Ils y ont trouvé trois peaux de panthère», a relate une source proche du dossier. 

Une perquisition a été effectuée dans son box commercial, mais n'a rien produit. La présumée trafiquante a été par la suite conduite au siège de la Police Judiciaire où elle est passée aux aveux. Elle a reconnu être la propriétaire des trois peaux de panthère qu'elle voulait vendre. 

En attendant d'être présentée devant le Procureur de la République dans les prochains jours, dame Lyadi Yesirath Olawoyin est gardée à vue dans les locaux de la Police Judiciaire. Elle risque six mois de prison ferme comme prévu dans le code forestier. 

Il faut noter que le marché d’Oloumi est un ancien marché de la capitale gabonaise. La vente de viande de brousse s’y est développée au fil des années. Des trafiquants de produits tirés d’espèces protégées y ont créé un réseau illicite de vente desdits produits.

Chancelle Biket Onanga 
 

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