Économie

Journée mondiale des zones humides: pour une réconciliation de l’homme et la nature

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Le directeur général des Écosystèmes aquatiques, Jean Hervé Mve Beh, a ouvert ce mardi 2 février à Libreville, les activités de la Journée mondiale des zones humides organisée par la FAO en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L’objectif étant de réconcilier l’homme et ces milieux naturels.

Consacrée aux milieux naturels propices au développement d’une variété d’espèces animales, cette journée mondiale célébrée cette année sous le thème : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour la nature et les humains », vise à sensibiliser l’opinion publiques internationale et nationale sur l’importance et le rôle essentiel que jouent les zones humides au maintien de la diversité mondiale afin de prendre des mesures en faveur de ces zones.

Au Gabon, elle a été marquée par la présence des élèves du Lycée Paul Indjendjet Gondjout (Lycée d’Etat) qui ont été édifiés à travers la diffusion d’un film et les enseignements des experts sur les zones humides en général, mais aussi sur les 9 zones humides protégées du Gabon.

D’une superficie de plus de 30.000 km2, ces neuf zones sont inscrites sur la liste des Zones Humides d’Importance Internationale (ZHII). Il s’agit notamment de Pongara, Wongua-Wongué, Petit Loango, Setté Cama, Monts Birougou ; Ivindo, Akanda, Bas Ogooué, Rapides de Mboungou Badouma et de Doume.

«L’objectif pour la FAO en soutien à ces actions est de pouvoir réconcilier l’homme et la nature dans les écosystèmes des zones humides », a fait savoir le Coordonnateur sous régional de la FAO, Helder Muteia.

Selon lui, ces zones humides du Gabon d’importance internationale nécessitent une conservation essentielle non seulement pour l’approvisionnement en eau douce, la préservation de la biodiversité, ainsi que pour assurer des services indispensables en matière de santé et de bien-être des populations locales et du monde entier.

C’est dans cette optique que le PNUD, à travers le thème de cette année, a invité d’aucuns à valoriser, gérer et restaurer les zones humides tout en présentant ces bienfaits.

«Les zones humides sont des puits de carbone extrêmement efficace ; elles sont un rempart contre les effets du changement climatique ainsi que des réservoirs d’eau potable et un véritable refuge pour la biodiversité», a expliqué Francis JAMES, Représentant Résident du PNUD.

D’après lui, malgré ces nombreux atouts, les zones humides continuent de disparaître à un rythme alarmant, et ce, trois fois plus vite que les forêts. «En effet, au cours des 50 dernières années, près de 50 % des zones humides ont disparu», a-t-il fait savoir.

Cette journée a été l’occasion pour le DG des Écosystèmes aquatiques de rappeler aux élèves l’importance de préserver la nature.

«Les actes que nous posons tous les jours, les sachets que nous laissons dans la rivière, les ordures jetées à ciel ouvert peuvent entraîner la destruction, la détérioration des zones humides et des services que ces milieux nous offrent », a souligné Jean Hervé Mve Beh.

FA/AGP

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