Société & Culture

Léandre Nzué et deux de ses collaborateurs inculpés puis écroués à la prison centrale de Libreville

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Le maire de la commune de Libreville, Léandre Nzué, et deux de ses collaborateurs les plus proches à savoir l'inspecteur général municipal (IGM), Christian Enghot et le Chef du bureau publicité par ailleurs chargé d'études au domaine public, Martin Ongoula, ont été inculpés ce mardi 15 septembre puis écroués à la prison centrale de Libreville (PCL) pour association des malfaiteurs, détournements de deniers publics, blanchiment des capitaux, extorsion des fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux et usage de faux et complicités de faux tour à tour.

Après leur inculpation par un juge d'instruction, les intéressés ont été tous placés sous mandat de dépôt ce mardi 15 septembre 2020 puis conduits à la prison centrale de la capitale gabonaise de Gros Bouquet, dans le premier arrondissement de Libreville.

Seul un chargé d'études dont l'identité ne nous a pas été révélée est laissé en liberté provisoire bien qu'étant inculpé. À noter que trois des six personnes qui ont été déférées ont été mises hors de cause pour défaut de charge, a précisé le procureur de la République du Tribunal de première instance de Libreville, Maître André Patrick Roponat qui faisait une déclaration officielle.

Âgé de 63 ans, Léandre Nzué était déféré pour la deuxième fois après un malaise qui l'a conduit de toute urgence vers l'hôpital des instructions des armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) du PK 9 de Libreville un jour plutôt.

Selon une déclaration officielle du procureur de la République, André Patrick Roponat, son rapport médical a été établi par les médecins de cette unité sanitaire.

«Monsieur le maire était transporté en direction de l'hôpital militaire pour une prise adéquate. Au bout de celle-ci et vu l'observation qui a duré 24 heures, un rapport médical présentant un état général normal a été établi», a-t-il déclaré.

Ces arrestations, qui font suite à une plainte déposée contre les intéressés par l'Agence judiciaire de l'État, rentrent dans le cadre de l'opération scorpion, qui avait permis de mettre la main sur plusieurs hauts cadres de l'administration publique en début d'année et qui séjournent déjà à la maison d'arrêt de la capitale. 

Cette opération baptisé «scorpion», se poursuit dans le pays, ce qui fait trembler d'autres hautes personnalités qui se reconnaissent d'avoir eu un mauvais comportement dans la gestion de la chose publique.

Willy Arnauld NGUIMBI
 

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