Société & Culture

Violence en milieu scolaire : deux élèves du lycée d’Oloumi exclus définitivement

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LIBREVILLe, 6 octobre(AGP)-Un mois seulement après la rentrée des classes 2022-2023, le phénomène des violences en milieu scolaire fait déjà écho. Un élève de 5ème du lycée Paul Emane Eyeghe d’Oloumi, a violement été agressé par son condisciple de classe. Ce dernier, ainsi qu’une autre élève de la même classe qui a filmé la scène, viennent d’écoper d’une exclusion définitive de l’établissement.

C’est par une vidéo datée du 29 septembre et devenue virale sur les réseaux sociaux, que les populations ont été informées de l’agression de ce jeune élève du lycée Paul Emane Eyeghe d’Oloumi, situé dans le 5ème arrondissement de Libreville, par son condisciple de classe en apparence plus âgé. L’on y voit ce dernier, en uniforme scolaire, rouer de coups l’apprenant moins âgé et ce, dans une salle de classe. Une situation qui serait survenue après que le plus jeune ait refusé de se mettre à genoux suite à un ordre donné par le plus âgé, qui assure la fonction de chef de classe par intérim.

Face à cet acte de violence, et après identification du présumé agresseur, l’établissement a prononcé, en premier lieu, une exclusion provisoire de 3 jours à l’égard de l’intéressé. Finalement, à l’issu du conseil de discipline, l’indélicat a été définitivement exclu de l’établissement. Une sanction qui, malheureusement, va aussi être infligée à l’élève qui a filmé la scène. Si le Conseil a salué la preuve matérielle que constitue la vidéo diffusée sur la toile, il a déploré l’apologie de violence faite par l’apprentie « cameraman ».

Les deux apprenants mis en cause doivent désormais se trouver un autre établissement pour poursuivre leur année scolaire, qui est déjà bien entamée. Une autre difficulté à laquelle les parents des deux élèves exclus, doivent faire face.

Par cette sanction, le proviseur du Lycée Paul Émane Eyeghe d’Oloumi veut dissuader tout ce qui s’apparenterait à l’avenir à ce genre d’acte. Car, devenus monnaie courante au sein des établissements scolaires, la violence et le manque de déontologie semblent s’être banalisés au yeux de certains encadreurs académiques, qui se doivent pourtant d’y répondre avec vigueur.

ANM/CBO/VEM/FE-AGP

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