Société & Culture

Transport urbain : calvaire des taxis depuis la reprise des cours

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les librevillois attendant longuement l'arrivée de taxis.

LIBREVILLE, 27 septembre (AGP)-Entre cherté des trajets et longues attentes, les populations gabonaises ont repris avec les tracas liés aux taxis pour vaquer à leurs occupations, depuis la reprise des cours.

Depuis quelques semaines, les populations du Gabon, et du Grand Libreville en particulier, endurent a nouveau le calvaire des taxis. Après l’accalmie qui rime souvent avec les vacances scolaires, la donne est toute autre depuis que les cours ont repris le 5 septembre 2022. Un calvaire renforcé par le retour des pluies, et leur lot de routes boueuses et d’eaux mal canalisées.

Il faut imaginer dans quelles conditions attendent les populations alignées sous le soleil ou entassées afin de prendre d’assaut les moyens de transport public dans une bousculade ou une course, causant parfois des polémiques et/ou occasionnant des vols.

« Depuis la reprise des cours, il est difficile d’emprunter un taxi rapidement, quelque soit la mise proposée. À cela s’ajoute la question des embouteillages dans certaines zones où les transporteurs refusent d’aller d’ailleurs. C’est compliqué ! Le transport aussi devient de plus en plus cher au Gabon », a fait savoir Charles, employé dans une structure publique.

De l’autre côté, difficile pour ces populations d’arriver à l’heure à leurs activités respectives. Elles ne savent plus à quel saint se vouer pour avoir accès à un moyen de transport de manière régulière et permanente.

Une Librevilloise, mère de trois enfants raconte : « Nous devons poireauter de longues heures avant de nous rendre à destination. Ça prend des minutes, parfois des heures, c’est difficile pour les enfants. Car après, il y a également des heures de classe et pour nous, les employés, une dure journée de travail ».

Une jeune élève rencontrée pendant qu’elle faisait le trajet pour rallier son établissement, explique : « Je préfère aller à pied malgré la fatigue, au lieu d’attendre à l’arrêt-bus pendant plus d’une heure. Les fois où je me résous à le faire, cest lorsqu’il pleut. Je ne peux alors rien faire d’autre. Comme d’autres jeunes, moi aussi j’ai l’ambition de réussir dans mes études, voilà pourquoi je veux arriver à l’heure ».

C’est dire que le problème du transport urbain reste entier. Le réseau du transport de la capitale doit obligatoirement desservir les communes et les différents quartiers.

CBO/VEM/FE-AGP

Chancelle BIKET ONANGA

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