Société & Culture

Mouvement d’humeur à la HAC: Les agents réclament 22 mois de primes impayées

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Les agents de la Haute Autorité de la Communication (HAC) observent, depuis le mardi 26 janvier écoulé, un mouvement d’humeur pour réclamer 22 mois de primes impayées, des meilleures conditions de travail et le retour de ces derniers dans les locaux abritant l’institution. 

Le Syndicat des agents de la Haute Autorité de la Communication (HAC) est monté au créneau pour exprimer son mécontentement face à une situation qui dure, selon eux, depuis bientôt 2 ans. Pour mettre en exécution leur détermination, ces agents menacent de boycotter les élections sénatoriales si les 12 mois de primes ne sont pas payés avant le 30 janvier prochain. 

Les grévistes revendiquent aussi l’élaboration d’une carte professionnelle, la remise à plat du fichier des primes de l’ensemble des agents et les 100.000.000 de F CFA de la redevance payée par Canal+. Aussi, la délocalisation de leur lieu de travail et les meilleures conditions de travail.

«Nos réclamations tiennent sur dix points, mais les plus importantes sont le paiement des prîmes. En effet, ces primes tiennent sur deux périodes. Il s’agit des 10 mois lorsque l’institution s'appelait encore Conseil National de la Communication (CNC) et les 12 mois depuis que c'est devenue une autorité administrative indépendante, donc la HAC. Nous demandons aussi la délocalisation de nos locaux actuels pour les locaux abritant la HAC. Il faut le souligner, nous avons été délocalisés par le Président actuel vers un local provisoire pour trois mois de travaux. Or, nous sommes à 2 ans et demi aucun travail n’a été effectué. Nous voulons revenir au siège, car là où nous sommes au Charbonnages, il y a des problèmes de transport, d’électricité et d’eau. Il nous arrive de payer les factures d’électricité nous mêmes pour travailler. Si rien n’est fait d’ici vendredi nous fermons le portail et plus personne ne passera», a fait savoir Panys Sandra Ndzieri, chargée de communication du syndicat des agents de la HAC. 

Précisant que «Nous demandons de revenir au siège où on ne paie ni eau ni électricité. La rumeur qui court est qu’on va nous payer 5 mois. Nous disons non, nous voulons tous les 12 mois de la HAC et après les 10 mois du CNC». 

«Le Président Raphaël Ntoutoume Nkoghé en prenant la tête de la HAC avait dit que le président lui avait donné pour mission de régler les problèmes de la HAC. Nous voulons savoir où est passé cet argent? Sans ça nous ne bougeons pas d’ici», s’est interrogée Scholastique Manfoumbi, membre dudit syndicat.

Marielle Ilambouandzi 

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