Journées de l’industriel : pour une prédominance des activités de transformation au détriment de l’exportation

Libreville, 10 Nov. (AGP) – Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a réaffirmé la volonté politique du président de la République, celle de réaliser le Gabon Industriel contenu dans le PSGE, dont l’objectif, selon, elle, est d’inciter une prédominance des activités de transformation au détriment de l’extraction et de l’exportation des matières premières.

«Ancrer le Gabon dans la voie d’un développement industriel, inclusif et durable, c’est avant tout réaffirmer un engagement, c’est asseoir un choix économique et c’est confirmer, oui, confirmer la volonté politique du Président de la République, celle de réaliser le Gabon Industriel contenu dans le PSGE», a-t-elle déclaré exposant sur ladite thématique, à l’issue de la coupure du ruban faite par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Laquelle a été ponctuée par la visite des stands.

En poursuivant son propos, la Cheffe du gouvernement a indiqué, à cet effet, que cette politique, favorable à la prédominance des activités de transformation au détriment de l’extraction et de l’exportation des matières premières, permet de capter et d’augmenter la valeur ajoutée qui en résulte. La crise économique, ponctuée par la pandémie de la Covid-19, a permis de démontrer l’efficacité de la mise en œuvre de ladite politique.

«En 2017, alors que le baril de pétrole se vendait à 40 USD et que les recettes pétrolières avaient diminué de presque 70%, se situant autour de 423 milliards de F CFA, les recettes hors-pétrole, bien qu’en baisse, avaient permis de surmonter les effets de cette crise, puisque n’affichant qu’une baisse de 21% qui les portait à 1001 milliards de F CFA. Aujourd’hui, le poids du PIB non-pétrolier est passé de 56% en 2010 à près de 80% en 2021», a-t-elle souligné.

Rose Christiane Ossouka Raponda, loin de dormir sur ses lauriers, a invité l’ensemble des acteurs à se montrer innovants et attentifs aux spécificités de chacun de ces secteurs pour adapter les financements et les partenariats, avec le souci de privilégier toujours l’initiative privée.

A ce propos, le vice-Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze, a précisé que l’Etat s’attelle à mettre en place l’énergie nécessaire pour leur développement. «Il n’y a pas d’industrie possible, sans énergie. L’objectif du gouvernement est de la mettre au plus proche des industriels», a-t-il fait savoir.

ERAM/FSS