ActualitéSociété & Culture

La Journée nationale de l’Enseignant observée à Libreville

0

La Journée nationale de l’Enseignant, en hommage à Martine Oulabou, décédée à la suite d’un mouvement de revendication de la corporation en 1992, a été commémorée ce mercredi 23 mars sous le thème : «Les enseignants acteurs de la relance de l’éducation post Covid-19».

Au cours de cette journée commémorative, plusieurs activités ont été à l’honneur. D’abord, le corps enseignant s’est rendu à l’église Rois Mages d’Akébé Ville pour la messe d’action de grâce, en présence de la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.

Le membre du gouvernement a voulu, par sa présence, témoigné aux partenaires sociaux sa reconnaissance pour le travail accompli au quotidien et leur rôle dans la construction du Gabon. En ce lieu sacré, l’émotion était vive en mémoire de la «martyre» Martine Oulabou Mbadinga, tombée sur le front de la lutte syndicale et des revendications sociales, le 23 mars 1992, à Libreville. Mais également au dernier disparu nommé Louis Patrick Mombo.

La communauté enseignante s’est ensuite rendue à l’Université Omar Bongo (UOB) pour la signature de la Convention avec AXA, partenaire stratégique des enseignants.

La journée s’est achevée par des retrouvailles entre collègues enseignants au siège du Syndicat de l’éducation nationale (SENA), sis à la Peyrie, pour des échanges sur la pratique syndicale au Gabon.

Une journée qui, une fois de plus, a été consacrée à rendre un hommage de mérite à tous les enseignants du Gabon et particulièrement à Martine Oulabou, même si elle n’a pas été au goût de certains leaders.

Pour Marcel Libama, la journée nationale de l’enseignant a été commémorée cette année avec beaucoup de légèreté. Car aucune remise de prix, de palmes académiques, ni de décoration pour les meilleurs enseignants et chefs d’établissements.

Il faut tout de même dire que la journée nationale de l’enseignant au Gabon devrait, cette année plus qu’avant, pouvoir interpeller la tutelle, les enseignants, parents d’élèves et même élèves, sur l’urgence qu’il y a à accorder leurs violons sur l’essentiel qui est au-delà de tout, de créer les conditions favorisant un meilleur apprentissage et d’ouvrir grandement la voie à la réussite des plus petits, si tant est qu’ils sont réellement présentés comme l’avenir du pays.

TYM/AGP

Olam, acteur majeur de la conservation au Gabon

Article précédent

Shyva Abeng, au service du relooking des femmes

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité