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Shyva Abeng, au service du relooking des femmes

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Procurer aux femmes un sentiment d’assurance, et contribuer à leur épanouissement. Tels sont les objectifs de la boutique de relooking «Pavillon des Reines», de la jeune gabonaise Shyva Abeng, installée à Paris (France) où elle dirige son activité.

Ancienne miss Estuaire 2014, Shyva Abeng, est une jeune gabonaise de 29 ans partie du de son pays en 2015, après avoir obtenu un Bachelor en Commerce international et marketing. Elle a poursuivi son cursus à Paris à la Waller international business school, d’où elle en sort en 2018, avec un Master en Commerce international. Par la suite, la jeune compatriote a exercé le métier de commercial pendant un an pour une entreprise digitale appelée Smartbatz. Actuellement, elle exerce en tant que conseillère de clientèle pour Coriolis Telecom, un opérateur de réseau mobile.

Depuis bientôt un an, elle a lancé par ailleurs sa boutique de relooking en ligne dénommée «Pavillon des reines», et dédiée uniquement aux femmes. « L’objectif est d’aider les femmes à avoir plus confiance en elle et à se considérer comme de véritables reines.  Nous les accompagnons en leur offrant la possibilité d’arborer des looks uniques, sophistiqués, et surtout raffinés pour chacune de leurs occasions« , a-t-elle expliqué à l’Agence gabonaise de presse.

Amoureuse de la mode depuis son jeune âge, l’ancienne reine de beauté a débuté son activité étant encore étudiante. Ayant toujours voulu incarner la femme fabuleuse et sûre d’elle, Shyva a alors décidé d’accompagner des femmes en leur proposant une série d’articles chics et raffinés, susceptibles de leur procurer de l’assurance.

Comme bon nombre d’entrepreneurs qui débutent leur affaire, la jeune compatriote dit avoir rencontré quelques difficultés : « quand j’ai décidé de faire de mon business une de mes sources de revenus, la première difficulté que j’ai eue était la distance, étant donné que je réside en Europe, et que ma marchandise est surtout commercialisée en Afrique, plus particulièrement au Gabon. J’ai dû faire face aux coûts de transport très élevés, à la forte concurrence dans le secteur du textile (…), mais surtout à la crise sanitaire de la Covid 19, qui a affecté la santé financière de pas mal d’entreprises« , a-t-elle relaté.

Malgré tout, elle n’a a pas reculé. Bien au contraire, elle s’est armée de patience, tout en étant confiante, tel qu’elle le répète toujours à ses clientes.

Celle qui par son activité affirme apporter une valeur ajoutée à ses clientes du Gabon en particulier, souhaite étendre sa gamme actuelle grâce au digital, pour lancer de nouvelles variétés. Elle rêve également de conquérir de nouveaux marchés de par le monde. « Cela demande beaucoup de courage, de la détermination et de la motivation. L’entrepreneuriat n’est pas simplement une activité professionnelle, mais tout un mode de vie« , a-t-elle conclu.

DT

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