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Les autorités ivoiriennes ont exigé ce mardi 12 juillet 2022 la libération de 49 de leurs soldats arrêtés dimanche au Mali, accusés par Bamako d’être des mercenaires.
49 Ivoiriens ont été arrêtés dimanche au Mali, accusés par les autorités de Bamako d’être des mercenaires. La Côte d’Ivoire demande au Mali la libération « sans délai » de ces soldats arrêtés « injustement » à l’aéroport de Bamako. Le gouvernement ivoirien a « confondu les autorités maliennes et exige la libération sans délai de ses soldats arrêtés« , ont relayé les médias ivoiriens.
Mardi, la présidence ivoirienne a réuni un Conseil national de sécurité extraordinaire, puis publié un communiqué affirmant qu’aucun militaire ivoirien n’était en possession d’armes et de munitions de guerre. De plus, Abidjan a indiqué que la présence de ses soldats en ce lieu dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma) est « bien connue des autorités de Bamako« .
Néanmoins, le porte-parole adjoint de l’Organisation des Nations-Unies, Farhan Haq, a expliqué que les militaires interpellés ne faisaient pas « formellement partie de la Minusma« , mais qu’ils étaient des « éléments nationaux de soutien (NSE)« , c’est-à-dire des effectifs déployés par les pays contributeurs de troupes « en soutien à leurs contingents« .
De son côté, l’armée malienne a indiqué dans un communiqué que ces soldats « attendent leur jugement désormais. Ils doivent être mis à la disposition des autorités judiciaires compétentes« .
DT (Africanews, RFI)
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