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Libreville, 25 avril 2024 (AGP) – La Coalition Nationale des Organisations Féministes pour la Génération Égalité au Gabon (CNOFGEG), en collaboration avec le ministère de la Communication et des médias, a organisé, ce jeudi 25 avril à Libreville, un atelier de renforcement des capacités des femmes des médias publics et privés sur «la diffusion des discours non-haineux pendant les assises du Dialogue national inclusif».
«Regroupant une cinquantaine des professionnels des médias publics et privés, cet atelier de renforcement des capacités a été destiné à rappeler les responsabilités qui incombent aux unes et autres, en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l’information dans les règles d’éthique et de déontologie propres à assurer la paix et la cohésion sociale», a fait savoir la présidente de CNOFGEG.
Pour la vice-présidente de CNOFGEG, Sophie Dibadi, cet atelier vise à rappeler les méthodes, afin de les optimiser.
À l’ouverture des ateliers, la juriste en droit de l’homme et action humanitaire, Jessica Leslie Obone Mvé, a fait remarquer que les femmes sont vulnérables. Donc elles ont droit aux protections fondamentales, telles que le droit à la liberté d’expression, le droit à l’égalité, le droit à la non-discrimination, pour travailler aisément et faire passer le message sans haine.
«L’État doit garantir à ces femmes tous leurs droits fondamentaux, du moment où l’État a ratifié certains textes internationaux. Il devrait respecter ces engagements et mettre cela dans le corpus juridique national. Le Gabon est riche en textes, maid on constate qu’il y a un problème dans la pratique. On continuera dans la vulgarisation des textes et la sensibilisation», a-t-elle souligné.
RNA/LNL/CBM/FSS
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