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Angola : controverse autour de la mort de José Eduardo dos Santos

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Le corps de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos a été autopsié en Espagne le weekend écoulé, à la demande de sa fille Tchizé dos Santos, qui accuse la dernière épouse de son père et le médecin personnel de ce dernier d’être responsables de la détérioration de l’état de santé de l’ancien chef de l’Etat angolais.

La mort de  José Eduardo dos Santos, décédé le 8 juillet 2022 en Espagne, fait l’objet d’une controverse au sein de sa propre famille. La fille de l’ex-président angolais Tchizé dos Santos accuse la dernière épouse de son père, ainsi que le médecin personnel de ce dernier, d’être responsables de la détérioration de son état de santé.

Le corps de José Eduardo dos Santos a donc été autopsié à la demande d’une de ses filles qui juge son décès « suspicieux » et souhaite empêcher son enterrement en Angola. L’autopsie « a été réalisée durant le week-end », ont indiqué lundi à l’AFP les avocats de Tchizé dos Santos cités par le monde.fr. « Nous n’avons pas encore les résultats », ont-ils précisé à la même source.

Son placement en soins intensifs, révélé par la presse, avait mis au jour les vives tensions existant au sein de la famille dos Santos, notamment entre sa dernière épouse, Ana Paula, une ex-hôtesse de l’air de 21 ans sa cadette, et sa fille Tchizé dos Santos, âgée de 44 ans.

Tchizé dos Santos a évoqué dans un communiqué « une série d’indices » qui laissent penser que le décès de son père s’est produit dans des « conditions suspicieuses », et souhaite s’opposer au retour de son corps en Angola.

L’ancien président « a exprimé son souhait d’être enterré dans l’intimité en Espagne » et non « en Angola avec des funérailles nationales qui pourraient favoriser le gouvernement actuel » du président Joao Lourenço, a-t-elle insisté.

José Eduardo dos Santos a dirigé l’Angola de 1979 à 2017. Il est mort à l’âge de 79 ans dans une clinique de Barcelone, où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin dernier. L’ancien chef d’Etat avait quitté l’Angola pour Barcelone en avril 2019, officiellement pour raisons de santé.

Valerie EZEME MBO

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