Économie

Incident du Cap Lopez : les équipes de Perenco à pied d’œuvre 

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Les équipes de la compagnie pétrolière Perenco sont à pied d’œuvre pour remettre en service le terminal du Cap Lopez, proche de Port-Gentil, suite à la grande fuite d’hydrocarbures détectée hier jeudi 28 avril dans la matinée. Celle-ci a causé la perte de milliers de barils de pétrole brut et représente un risque de pollution, indique les communiqués simultanés du gouvernement et du directeur général de la société. 

« A ce jour, les équipes sont à pied d’œuvre pour installer des barrages flottants à titre préventif, pomper les hydrocarbures retenus dans les bacs de rétention et remettre en service le Terminal« , a affirmé le DG de Perenco Oil & Gas Gabon, Adrien Broche. Il a également indiqué que la priorité est la sécurité des personnes et des installations, tout en informant que les opérations de réception, de stockage et d’expédition de brut restent suspendues.

Toujours selon Adrien Broche, « Perenco Oil & Gas Gabon travaille en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour assurer une résolution rapide et sûre de la situation ».

Aussi a-t-il annoncé qu’une enquête complète sur la cause de la défaillance du réservoir de stockage sera menée dans les meilleurs délais.

Pour l’heure, soutient le responsable de l’entreprise pétrolière française, l’ensemble du personnel a été rassemblé et évacué. Le terminal a été arrêté, les parties prenantes ont été informées et une situation de force majeure a été déclarée afin de mettre les installations en sécurité et prévenir tout dommage environnemental.

Selon le communiqué de la boîte, la fuite a été détectée sur le bac R17 du terminal de Cap Lopez, proche de Port-Gentil, dans l’Ogooué-maritime. Un bac contenait 50 mille m3 de pétrole brut en attente de chargement pour l’export au moment de l’incident.

« Bien que le pompage ait été immédiatement initié par les équipes, la fuite s’est amplifiée et le pétrole s’est répandu dans les bacs de rétention prévus à cet effet« , poursuit le communiqué de Perenco.

Des informations corroborées par le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, dans un communiqué de presse publié quelques heures après celui de Perenco. Le gouvernement y  annonce des pertes de l’ordre de 300 mille barils de pétrole brut en attente d’exportation, contrairement aux 600 mille barils évoquées par certaines sources. Comme solution palliative, le patron des hydrocarbures explique que pendant la période de remise en service du Cap Lopez, une partie de la production issue des champs sera reroutée vers le terminal de Fernan Vaz, situé en offshore.

HUN

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