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Un tank de stockage de pétrole cède au Cap Lopez, risque de marée noire

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Un tank de stockage de pétrole brut a cédé hier jeudi, dans le terminal du Cap Lopez géré par la société Perenco Gabon, à Port-Gentil, causant des pertes estimées à 600 mille barils de pétrole déversés sur le site.

Selon de nombreuses sources, l’incident s’est produit le jeudi 28 avril sur le terminal du Cap Lopez à Port-Gentil, capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime. Il s’agit d’un tank de stockage qui aurait cédé, car n’ayant pas été vidé par l’une des sociétés à qui le brut était destiné. Certaines sources disent qu’il s’agirait de la compagnie nationale Gabon Oil Company (GOC) qui n’aurait pas récupéré sa production depuis février.

D’après une source proche de Perenco, l’incident serait causé par une défaillance d’un dispositif de sécurité. Les conséquences peuvent être dramatiques, notamment la pollution du site, avec les risques d’une marée noire qui pourrait résulter de la coulé de l’or noir vers la mer, ainsi que la perte de 600 mille barils de pétrole via l’arrêt systématique de la production par les différentes sociétés.

Ainsi, la capacité de stockage sera revue à la baisse, passant de 950 mille à 650 mille barils, a indiqué une autre source. Non sans rassurer de ce qu’il y a encore 550 mille barils en stockage. A en croire un agent du groupe français, une opération de dépollution et une enquête sont en cours. Il a indiqué que des équipes sont formées pour faire face à ce genre de catastrophe.

Cette situation vient remettre au goût du jour les méthodes d’exploitation de la compagnie Perenco, déjà décriées dans la zone d’Omboué, toujours dans l’Ogooué-maritime. Les populations de cette partie du pays se plaignent en effet depuis plus de deux ans de pollution causée par l’action de cette multinationale qui exploite une cinquantaine de champs pétroliers dans la localité. Un fait qui n’a pas laissé indifférent les acteurs de la société civile gabonaise, lesquels ont porté l’affaire devant le tribunal de Port-Gentil. Pour preuve, un arrêt de la Cour d’appel de la cité pétrolière a récemment infirmé l’ordonnance du juge de référés du tribunal de première instance de la ville, afin de reconnaitre la qualité à agir du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG).

HUN

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