Société & Culture

Droits des filles : « il y a urgence »

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Vue des filles, élèves dans un lycée de Libreville. (Image d'archives).

LIBREVILLE, 11 octobre (AGP)-C’est le thème retenu cette année, à l’occasion de la Journée Internationale des droits des filles célébrée ce mardi 11 octobre 2022. Un moment qui a pour objectif de faire progresser les droits des enfants et l’égalité filles-garçons. Cette Journée n’a malheureusement pas autant d’impact que celle dédiée à la femme.

La Journée internationale des droits des filles a été instituée lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 19 décembre 2011, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent dans le monde. N’étant pas pays membre de l’ONG Plan International, le Gabon ne célèbre pas cette Journée.

Et pourtant, l’article 38 du code civil relatif aux droits de l’enfant en République Gabonaise indique que « tout enfant âgé de 12 à 18 ans a droit à une éducation sur la gestion de la phase pubertaire et la santé de la reproduction, notamment le contrôle du cycle menstruel, les risques des rapports sexuels non protégés ».

Au Gabon, le gouvernement a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles une priorité ces dernières années. 56% des Gabonais (selon l’enquête d’Afro baromètre 2021, un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage) soutiennent que la violence domestique est une question qui relève d’un acte pénal, et qui doit être traité devant les autorités compétentes, et non dans la sphère privée.

Ces sondages révèlent parallèlement que ces 56% des Gabonais pensent que la violence physique contre les femmes peut être justifiée et qu’une femme qui signale un acte de violence sexiste serait probablement critiquée, harcelée ou humiliée.

Malgré la ratification des conventions internationales, la mise en place d’un dispositif législatif et réglementaire ainsi que les actions de sensibilisation qui semblent porter des fruits, ces réalités appellent les autorités publiques et la société civile à intensifier la sensibilisation ainsi que les mesures de dissuasion des actes de violences basées sur le genre.

AGM/CBO/VEM/FE

Chancelle BIKET ONANGA

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