Économie

Climat des affaires : Hugues Mbadinga Madiya veut harmoniser les points de vue

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Le ministre de la Promotion des Investissements, Hugues Mbadinga Madiya, a en effet initié, depuis le lundi 05 juillet écoulé, une série de rencontres avec les organisations professionnelles du monde des affaires sur les 32 réformes visant à améliorer l’environnement des affaires au Gabon.

Lors du conseil des ministres tenu le 11 août dernier, le gouvernement avait validé une feuille de route de 32 réformes concernant le climat des affaires au Gabon. L’objectif visé par la mise en œuvre de ces réformes est l’amélioration de l’environnement des affaires dans le pays. Ces réformes, qui concernent le cycle de vie d’une entreprise, portent notamment sur les indicateurs de création des entreprises; l’octroi du permis de construire; le raccordement à l’électricité; le paiement des impôts; le transfert de propriété; le commerce transfrontalier et la justice commerciale.

L’intérêt d’un tel comité de suivi du Haut Conseil pour l’Investissement (HCI), est, pour le gouvernement, de présenter au secteur privé et public ainsi que les corps des métiers, les réformes en cours d’élaboration d’une part, et d’autre part, recueillir sa perception sur l’environnement des affaires.

Pour le ministre Hugues Mbadinga Madiya, la perception du secteur privé est indispensable car elle permet non seulement d’apprécier le niveau d’implémentation de la réforme effectuée, mais aussi de déceler, à travers les interventions des organisations professionnelles, des manquements pouvant constituer d’autres réformes.

Il en est ainsi par exemple des manquements relevés par le barreau du Gabon. Maître Lubin Ntoutoume qui, bien que saluant l’initiative du membre du gouvernement partant la réforme de 2019, a relevé l’insuffisance des ressources humaines qualifiées dans le domaine des litiges relevant du tribunal de commerce. Une préoccupation partagée au niveau de l’indicateur transfert de propriété où le président de la Chambre des notaires a, entre autres, relevé l’absence d’un siège et celui relatif au non déploiement de ses services à l’intérieur du pays.

Dans tous les cas, les prochaines rencontres avec des membres du gouvernement concernés par ces réformes sur l’amélioration de l’environnement des affaires devraient déboucher sur la mise en place des mécanismes capables d’accompagner les entreprises et les hommes d’affaires.

FSS/AGP-Libreville

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