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Formation professionnelle : les propositions de la COSYGA sur les questions d’adéquation formation-emploi

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Les membres de la COSYGA reçus par le ministre Ngazouzet.

Reçus en audience le mercredi 06 juillet écoulé par le ministre de la Formation professionnelle, Raphaël Ngazouzet, les membres de la Confédération Syndicale Gabonaise (COSYGA) ont fait quelques propositions, en rapport avec les questions d’adéquation formation-emploi, qui se répercute au niveau du taux de chômage au Gabon.

Les questions d’adéquation formation-emploi dans le secteur de la Formation professionnelle ont été débattues au cours d’une audience accordée par le ministre de tutelle, Raphaël Ngazouzet à la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), le mercredi 06 juillet en après-midi, à son bureau.

Des questions qui devraient être regardées autour des structures d’accueil, des formateurs, de la conception même des textes.

Au sortir de cette réunion de travail, le confédéral chargé de l’administration à la COSYGA, Damas Massélé, a réitéré que la formation professionnelle est au cœur du développement d’un pays.

«Nous, Confédération syndicale gabonaise, estimons qu’il est de notre responsabilité d’apporter notre contribution concernant les problématiques de formation professionnelle. Nous avons exprimé notre inquiétude par rapport au niveau de formation professionnelle qui devient de plus en plus au rabais, vu les textes qui ne cadrent plus avec les besoins de formation», a-t-il indiqué.

Le confédéral de la COSYGA a relevé un point abordé sur le concept « décrocher », qu’ils ont demandé au ministre, via le gouvernement, de faire un effort de l’enlever. «Dans les clichés, dans l’esprit des Gabonais, quand vous partez dans un centre de formation, c’est que vous faites une formation de seconde zone, vous « décrochez ». Nous avons dit au ministre qu’il faut que le gouvernement fasse un effort pour qu’on enlève ce terme « décrocher ». Il y a des grandes universités uniquement des ouvriers, parce qu’ils savent très bien que la formation professionnelle est au cœur du développement d’un pays. Ce sont des concepts comme ça qu’il faut ramener pour notre pays. Le ministre Raphaël Ngazouzet est quelqu’un qui connait ces questions-là, ils ont défendu ces textes, c’est un parlementaire», a fait savoir Damas Massélé.

Entre autres points posés, la question des curricula, les types de formations. À ce niveau, la COSYGA a demandé de réviser les curricula déjà caduques.

«J‘ai pris part à un jury de délibération où on a éliminé des candidats à partir de la note de soutenance, parce que les textes disent que pour être admis, vous avez un pourcentage à l’écrit, un pourcentage à l’oral plus la note de stage. Il y a des élèves qui sont ajournés parce qu’ils n’ont pas eu la moyenne à la soutenance de leur mémoire. Tout simplement parce que le candidat ne sait pas lire ou écrire, ou encore s’exprimer. Ici, on demande de soutenir, alors que l’entreprise a besoin de quelqu’un qui fabrique bien les pièces et lui il sait le faire. C’est un problème des textes qu’il faut revisiter», a-t-il souhaité.

Plus loin, il a évoqué la question des formateurs, précisant que «ce sont des gens qui sont dans l’enseignement technique qui viennent les former, alors que normalement c’est des praticiens», a-t-il déploré.

Tous les points énumérés au cours des échanges avec le ministre de la Formation professionnelle seront mis sur document et remis, de manière officielle, dans les tous prochains jours par la COSYGA.

CBO/AGP-Libreville

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