Société & Culture

Le Haut-commissaire du Canada prend langue avec la Coordination régionale de la COPAC

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Vue des participants après la rencontre (de gauche à droite : Mme Danick Laurène Bignoumba, Mme Pépécy Ogouliguende, SEM Richard Bale, M. Mvoula René Wilfried et M. Guy-Christian Moussavou.

Dans le cadre de son mandat et son accréditation pour le Gabon, le Cameroun, le Tchad et la République centrafricaine, le Haut-commissaire du gouvernement du Canada, l’Ambassadeur Richard Bale, en compagnie de l’Analyste politique principal de l’Organisation International de la Francophonie (OIF), Hans de Marie Heungoup, a accordé mercredi une visite de travail à la Coordination régionale de la Coalition des OSC pour la paix et la prévention des conflits en Afrique centrale (COPAC), conduite par Guy-Christian Moussavou.

Au cours de cette rencontre, l’Ambassadeur a précisé que c’est à l’occasion du Conseil de Sécurité pour l’Afrique centrale (UNSAC) du 29 mai dernier au Cameroun, des brèves, des rencontres avec la CEEAC, l’UNOCA et l’allocution de la Vice-présidente au Conseil de Sécurité des Nations le 7 juin 2022, qu’est né le désir de mieux connaître la Coalition des OSC pour la paix et la prévention des conflits en Afrique centrale (COPAC).

En effet, selon son Coordonnateur régional, la COPAC est une organisation régionale de droit gabonais, créée le 10 octobre 2019 par les leaders des principales plateformes régionales (REPONGAC, REDHAC, REFAC, ROPAGA, COCAFEM-LG, et autres), en marge de l’atelier technique en planification stratégique des activités de prévention et résolution des conflits organisé par le Secrétariat général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), avec l’appui de l’UNOCA et de l’Union européenne.

Il s’agit d’une organisation représentative, composée d’une Assemblée générale (organe suprême), d’un Comité de Pilotage régional (Conseil d’Administration), d’une Coordination régionale (exécutif basé à Libreville) et des Coalitions-pays (dans les 11 États de la CEEAC). Elle compte plus de 2 500 membres à la base que la COPAC devra spécialiser en matière de paix, de résolution de conflits et de médiation.

Les échanges, débutés à huis-clos pour une compréhension des défis de la paix et de la sécurité au Gabon, se sont poursuivis ouvertement avec les leaders de l’Association de la Maison de la Société Civile gabonaise (AMASCIG), ex Maison des Acteurs non étatiques (MANE) sise au quartier Louis, dans le 1er arrondissement, abritant le bureau régional de la COPAC.

Au terme de la rencontre, les échanges augurent un avenir prometteur entre la société civile gabonaise et l’Ambassade du Canada avec résidence à Yaoundé au Cameroun, pour qui le Haut-Commissaire a marqué son grand intérêt à soutenir ses efforts pour une société civile renforcée y compris dans le domaine de la paix et de la sécurité, afin de prévenir l’escalade de la violence et les conflits armés qui affectent l’Afrique centrale depuis 1945 et minent son développement et le bien-être des populations.

FSS/AGP-Libreville

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