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La Cour correctionnelle spécialisée du tribunal de première instance de Libreville va se prononcer le 10 décembre prochain sur l’affaire Justin Ndoundangoye, ancien ministre gabonais des Transports poursuivi pour concussion. C’est la principale conclusion de l’audience tenue ce jour.
Justin Ndoundangoye a comparu ce vendredi 26 novembre à Libreville pour le délit de concussion, en même temps que Jean Aimé Nziengui, actionnaire d’une Petite et moyenne entreprise (PME). Il est accusé de complicité de concussion dans une affaire de passation des marchés à hauteur de 3 milliards 600 millions de francs CFA. Dans cette affaire, Justin Ndoundangoye serait soupçonné d’avoir reçu des rétrocommissions.
Si les avocats de l’ancien ministre, dont Me Cédric Maguisset, ont sollicité l’annulation de la procédure dans un premier temps, leur ligne de défense reste inchangée dans cette affaire. A savoir, que les relations existantes entre Justin Ndoundangoye et Jean Aimé Nziengui seraient relatives à une transaction foncière.
« Nous avons demandé la nullité de la procédure parce que le fait pour lequel il est poursuivi, notamment la prévention de concussion, est également examinée à deux reprises, c’est-à-dire au 2e cabinet d’instruction. Donc il est poursuivi pour les mêmes faits de concussion« , a indiqué Me Manguisset.
En fait, il ressort que les sommes d’argent qui ont été versées à Justin Ndoundangoye à hauteur de 145 millions de francs CFA en trois tranches, seraient le fruit des transactions de vente d’un terrain à Avorbam et l’hypothèque d’un autre à Owendo. Il n’y aurait donc rien à voir de supposés rétrocommissions.
Wan
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