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Rapport de l’article IV de 2022-2023 du FMI : le gouvernement gabonais invité à définir un plan propre pour dresser les défis

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Libreville, 11 juin 2024 (AGP) – Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI), Gomez Agou, a eu une rencontre avec la presse nationale, le lundi 10 juin 2024 à Libreville, où il a partagé avec ces derniers les principales conclusions du rapport du FMI sur l’article IV rendu public le 4 mai 2024.

«Il s’est tenu en fin janvier et en début février une mission du FMI à la demande des autorités de la Transition afin de pouvoir tenir l’article IV. Au sortir de celle-ci, les autorités doivent faire face à trois priorités dont la transparence, la soutenabilité budgétaire ou le niveau d’endettement du pays et la diversification de l’économie», a indiqué le représentant du FMI.

Pour lui, les réformes en matière de transparence et de gouvernance, dont certaines ont déjà été engagées par les autorités, devraient se poursuivre parce qu’elles seront essentielles pour relever les défis économiques. Il a également suggéré à l’État gabonais que ses efforts devraient inclure notamment un inventaire de tous les flux, actifs et passifs (directs et contingents) de l’Etat ; un reporting exhaustif de la situation des finances de l’Etat et des entreprises publiques ; la publication, selon les dispositions légales en vigueur, des rapports réalisés par l’auditeur externe du gouvernement ; et, surtout, la publication des contrats pétroliers et miniers.

Dans le même temps, la nécessité d’améliorer les conditions de vie de la population et de stimuler la croissance exigera une priorisation des besoins en matière de dépenses et une relance des efforts de mobilisation des recettes compte tenu des fortes contraintes budgétaires. Ces arbitrages difficiles peuvent être atténués en mettant l’accent sur les investissements à fort impact et à faible risque qui éliminent les obstacles à la croissance, sur les dépenses sociales, et sur l’élargissement de l’assiette fiscale en s’attaquant aux exonérations et en intégrant les ressources sous-utilisées dans l’ensemble du secteur public.

Notons que l’article IV, c’est le bilan de santé exhaustif de la situation économique gabonaise. «Les autorités de la Transition ont souhaité que le FMI puisse faire ce bilan de santé afin de pouvoir avoir une compréhension précise des défis de l’économie gabonaise et aussi avoir l’expertise du FMI sur les mesures à mettre en œuvre dans les périodes avenir», a-t-il martelé.

RNA /FA/FSS 

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