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Libreville, 10 mars 2024 (AGP) -L’agence de presse des Émirats (WAM), partenaire stratégique du Global Media Congress (GMC), a lancé récemment le livre blanc annuel de l’événement sur les tendances, les défis et les opportunités de l’industrie mondiale des médias, à un événement exclusif à Nairobi, au Kenya, a-t-on appris de WAM.
L’événement de lancement a réuni des dirigeants des médias, des responsables gouvernementaux, des universitaires, des influenceurs et d’autres personnalités de l’industrie et d’ailleurs autour du thème : « Un leadership décisif dans un paysage médiatique de plus en plus complexe», selon l’Agence de presse des Émirats.
Faisant progresser les thèmes centraux du Livre blanc, à savoir l’évolution du comportement du public, le rôle de la technologie, le journalisme sportif et environnemental, etc., l’événement a organisé une table ronde axée sur le rôle de ces sujets dans le paysage médiatique kenyan et africain au sens large.
D’après la WAM, la table ronde dynamique mettait en vedette Mohamed Jalal Alrayssi, directeur général de WAM ; Ochieng Rapuro, rédacteur en chef du Standard Media Group ; Kanika Saigal, rédactrice économique à l’Africa Report, et Joseph Odindo, maître de conférences à l’École des médias Aga Khan, École supérieure des médias et de la communication de l’Université. La conversation était modérée par Davina Leonard, écrivain, actrice et productrice de films basée à Nairobi.
La discussion stimulante a porté sur les problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les médias au Kenya et au-delà, avec un accent particulier sur les défis et les opportunités présentés par la technologie sous toutes ses formes.
Lors de la formation des jeunes journalistes, Joseph Odindo a souligné l’importance de l’alphabétisation numérique, notant : « Il est nécessaire de revoir les programmes universitaires, pour les mettre à jour avec les nouvelles technologies.»
L’intelligence artificielle a été au centre des discussions, où Ochieng Rapuro a affirmé que la formation aux outils d’IA est essentielle à leur utilisation dans le journalisme régional. Précisant : « La plupart des outils d’IA disponibles sont formés avec du matériel en dehors de l’Afrique et du Kenya. »
Ses remarques ont été reprises par Alrayssi, qui est allé plus loin en plaidant en faveur de la protection des journalistes dans le processus d’intégration des nouvelles technologies, soulignant l’importance de la coopération mondiale : « Nous devons travailler ensemble au niveau international pour promulguer des lois et des réglementations visant à protéger nos droits d’auteur en tant qu’organisme, journalistes. »
La publication du Livre blanc fait suite à la conclusion de la deuxième édition du GMC, à Abu Dhabi en novembre dernier. Organisé par le Groupe ADNEC, avec WAM comme partenaire stratégique, cet événement de renommée internationale pour l’industrie des médias a rassemblé 24 000 experts et visiteurs pendant trois jours pour aborder les problèmes les plus urgents auxquels est confrontée l’industrie mondiale des médias.
Un élément clé du Global Media Congress sont les Media Future Labs, une série de tables rondes franches et ouvertes dirigées par ceux qui façonnent l’avenir de l’industrie des médias. Le Livre blanc est le fruit de ces discussions et aborde des questions fondamentales concernant l’avenir de l’industrie des médias.
Les thèmes principaux comprenaient le rôle de la presse écrite, l’impact de l’intelligence artificielle sur l’industrie, le rôle croissant des données dans l’information sur les pratiques médiatiques, le journalisme environnemental et la nature changeante des médias sportifs. Le document aborde ces domaines, en plus de quatre avis d’experts provenant de professionnels des médias et d’analystes du monde entier.
Mohamed Jalal Alrayssi, Directeur général de la WAM.
Le directeur général de WAM a déclaré : « L’industrie des médias connaît des changements rapides, des changements qui exigent un leadership décisif. Dans ce livre blanc, nous explorons les décisions que les dirigeants des médias doivent prendre, comme s’il s’agit d’intégrer ou non l’IA dans leurs opérations. Des décisions qui peuvent inévitablement avoir de profondes conséquences. Ce qui ressort clairement du panel d’aujourd’hui et des discussions au Congrès mondial des médias, c’est que les médias sont fondamentalement optimistes quant à l’avenir. »
Alrayssi a réitéré : « Bien sûr, il y a des défis à relever, mais c’est profondément encourageant de voir à quel point les dirigeants des médias sont passionnés par la création de l’industrie médiatique durable du futur, au Kenya et au-delà. »
On note huit chapitres dans le Livre blanc. À savoir : L’IA dans les médias : un changement radical ou une autre vague dans la vague de l’innovation ? ; La renaissance du journalisme imprimé ? ; Une nouvelle façon de comprendre les audiences ; Exploiter le pouvoir du sport féminin sur et en dehors du terrain ; Journalisme environnemental : combler le fossé entre les lecteurs et les enjeux ; Le journalisme de données : un outil puissant entre de bonnes mains.
CBO/FSS
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