Cités Alhambra : persistance des branchements directs

Libreville, 10 Mars 2024 (AGP) – Après le premier passage des équipes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le 17 janvier dernier au sein des cités Alhambra dans la Commune d’Akanda, conformément à son opération de contrôle des installations et mise en conformité, force est de constater que certains habitants des cités dites Alhambra persistent avec les branchements directs.

Visiblement, la récente arrestation de certains habitants n’effraie pas les véreux qui se croient « futés ». En effet, selon les riverains, ces derniers, sans compteurs, se retrouvent dans des logements éclairés dans la nuit.

« Ce constat nous a étonnés et nous dérange énormément. Nous nous sommes attelés à obtenir nos compteurs, nous avons perdu des matériels ménagers, splits, nourritures et autres appareils dans cette opération musclée de la SEEG, qui est bien entendu dans ses droits 7 ans après le courant cadeau que nous avons eu. Mais d’autres trichent encore. Ce n’est pas normal, ni juste. Que la SEEG, revienne et contrôle maison par maison, celles qui fraudent encore », s’est indigné un habitant sous anonymat.

Au regard de ce qui précède, existeraient-il des branchements directs bien enfouis qui auraient échappés à la vigilance des équipes de la SEEG lors de leur passage ? une interrogation qui servirait d’appui à la Seeg afin d’y faire un rétropédalage dans cette cité Alhambra,  » l’inciviste légendaire » depuis la mise en place de ce projet de logements sociaux.

Pour rappel, ces branchements directs entrainent des pertes allant de 30 à 50 milliards par an à la SEEG. Laquelle société devrait mettre sur pied de meilleures stratégies, afin de traquer ces faussaires. Une patrouille régulière de jours comme de nuits sera nécessaire.

CEM/FA/FSS