Woleu-Ntem

Le proviseur du lycée Oyono Aba’a en garde à vue pour viol et harcèlements

0

Bitam, le 09 mars 2024,(AGP) – En garde à vue depuis le 5 mars, le proviseur du lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam, Kisito Ondo Nzogobo, a été interpelé pour des faits de viol et d’harcèlement sexuel, a-t-on appris.

Dans une déclaration faite en date du 8 mars, dont l’AGP s’est procurée une copie, Perrine Ada Obiang, procureur de la République près du tribunal de première instance d’Oyem, dévoile les contours de cette sombre affaire, qui défraie la chronique à Bitam.

Il est reproché au chef d’établissement des faits présumés de viol et de harcèlements sexuels à l’endroit de jeunes filles scolarisées au lycée qu’il dirige.
 » Le 11 février dernier, par le biais d’une publication sur le réseau social Facebook, une dénonciation était faite sur une relation amoureuse entre une élève du lycée public Simon Oyono Aba’a et le proviseur, Ondo Nzogobo Kisito. A la suite de cela, une enquête judiciaire a été ouverte par les officiers de la police judiciaire du commissariat de Bitam », a indiqué Mme Ada Obiang, ajoutant que cette enquête a donné lieu, entre autres, à une audition à titre de renseignement, de la jeune fille concernée, élève en classe de 1ère A1B, et âgée de 23 ans.
Il ressort de cette enquête, toujours en cours, que Sieur Ondo Nzogobo, gabonais, originaire de Bitam âgé de 54 ans et père de six enfants, aurait également commis des viols sur trois de ses élèves et des harcèlements sexuels sur plusieurs autres, toutes inscrites au lycée public Simon Oyono Aba’a.

Manifestement coutumier des faits, Kisito Ondo Nzogobo aurait, en outre, déjà été condamné à 80 jours d’emprisonnement ferme le 4 février 2011,  pour avoir incité  à l’ avortement, une de ses élèves à Tchibanga, où il a exercé en qualité de professeur d’Espagnol. « A ce stade de la procédure, nous comptabilisons 16 victimes, dont une mineure âgée de 15 ans. Sans compter les dénonciations, faites dans d’autres villes du pays. Pour la manifestation de la vérité, les enquêteurs de la police judiciaire de Bitam travaillent en étroite collaboration avec ceux de Libreville, Tchibanga et Oveng (province de l’Ogooué-Ivindo, Ndlr)’’, a expliqué le procureur de la République.

EMM/ANM/ DT

Assises provinciales de la carte scolaire: d’importantes résolutions émises

Article précédent

Panthères du Gabon : Aaron Boupendza doit s’excuser publiquement pour réintégrer le groupe

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Woleu-Ntem