Par 
Oyem, 26 janvier 2024 (AGP) -La direction régionale des Douanes d’Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), a célébré le 26 janvier écoulé, la journée internationale de la douane (JID) sous le thème: «Pour une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs», a constaté le correspondant local de l’AGP.
La cérémonie y relative a été organisée autour de trois conférence-débats, portées sur trois thématiques, à savoir : «Les missions de la douane», «Le dédouanement informatisé : ce qu’il faut savoir», et «Les modalités d’obtention de l’agrément vie-chère».
Présentées par Fabrice Mouandza, Valère Nkoghe et Armelle Fleure Obone Bibang, respectivement chef de service surveillance à la direction régionale des douanes transitaire et chef de service à la direction provinciale du commerce, ces conférences ont été riches d’enseignements.
Intervenant au nom du directeur régional, Dieudonné Otakame empêché, le directeur régional adjoint Eric Essono Mezui a principalement axé son propos sur les missions fiscales, économiques et particulières des douanes gabonaises.
« La mission fiscale consiste à liquider les droits, les taxes et les redevances perçues à l’entrée et à la sortie du territoire national des marchandises au profit de l’Etat et de certaines organisations sous régionales, telles que la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), entre autres« , a indiqué M. Mezui.
Pour lui, la mission économique de la douane a pour objet de protéger et de promouvoir les industries locales, par la simplification et la facilitation des procédures de dédouanement à travers des partenariats noués avec les entreprises nationales et la protection des produits par la surveillance des échanges extérieurs.
« Les missions particulières de la douane concernent la protection des intérêts de l’Etat et des citoyens et se matérialisent, entre autres, par le contrôle des importations des médicaments, le contrôle des importations d’armes et de munitions, le contrôle des exportations des biens culturels« , a-t-il noté, ajoutant que l’incitation à l’investissement par des avantages fiscaux et douaniers, la mise en œuvre des d’instruments fiscaux de protection, la lutte contre le trafic illicite des produits stupéfiants, la criminalité transfrontalière, figurent parmi les domaines dans lesquels interviennent également les douanes gabonaises.
Les officiels lors de la descente du drapeau au terme de la célébration.
Selon les données communiquées par le directeur régional adjoint des douanes, trois cent camions environs sortent du Gabon et y entrent par le nord, cela fait par conséquent, de la Région douanière d’Oyem la plus active en termes de trafic routier des marchandises.
« Près de 80% de ces marchandises sont des produits du cru originaire du Cameroun, assujetties uniquement à la TVA et la CSS. Les marchandises introduites au Gabon via la Guinée-Equatoriale sont, quant à elles, composées essentiellement des boissons et des denrées alimentaires relevant de la vie chère’’ a dit Eric Essono Mezui.
Selon ce dernier, les recettes douanières représentent environ 20% des recettes fiscales du pays.
La célébration de cette journée a débuté par une messe à la cathédrale Charles Loangwa et pris fin par la descente du drapeau à la direction régionale des douanes.
EMM/ANM/HUN
Commentaires