Libreville, 15 juillet 2024 (AGP) – Le collectif des parlementaires originaires de la province du Woleu-Ntem (Nord), conduit par le Sénateur Marc Ona Essangui, effectuera prochainement une descente sur le terrain durant deux semaines, en vue d’entretenir les populations sur les activités de la première session parlementaire, le Dialogue national inclusif et le référendum, ont-ils annoncé ce lundi à Libreville.
Il s’agira pour ces sénateurs et députés de la Transition, originaires de cette province, de sillonner tous les départements, pour rendre compte aux populations du travail fait par le parlement.
Ces parlementaires reviendront également sur la tenue Dialogue national inclusif (DNI) et ses résolutions, ainsi que le processus de mise en œuvre desdites résolutions.
De même, ils entretiendront les populations sur le prochain référendum où l’ensemble des Gabonais, enrôlés sur la liste électorale biométrique et en âge de voter, seront appelés à se prononcer sur le projet de la nouvelle Constitution.
«Le collectif de parlementaires originaires de la province du Woleu-Ntem fait partie des parlementaires nommés. La seule chose qui nous réunit est le fait d’appartenir à une même province. Par conséquent, nous avons décidé, depuis le début de la Transition, de créer ce collectif non seulement pour travailler ensemble, mais aussi pour mutualiser les efforts et les moyens afin d’aller sur le terrain pour expliquer aux populations le bien-fondé du parlement de la Transition, mais aussi des échéances», a déclaré le président dudit collectif, le Sénateur Marc Ona Essangui.

Le collectif des parlementaires Woleu-Ntemois.
«Nous avons connu une première échéance qui est le Dialogue national inclusif. Après ce Dialogue, nous irons au référendum et aux élections. D’où la nécessité, pour notre base, de connaître exactement de quoi il est question. Il y a beaucoup d’intox, de faux débats qui imposent à apporter la bonne information. C’est cette bonne information des hommes, des femmes libres. Cela est plus important parce que sont aujourd’hui prisonniers de l’émotion des réseaux sociaux et de certains hommes politiques», a-t-il poursuivi.
«Nous refusons de voir que certaines résolutions issues de Dialogue politique soient mal expliquées et fassent l’objet d’intox. Cette intox est faite sur le Dialogue, le référendum, sur la loi électorale adoptée à l’Assemblée nationale. Toute chose qui nécessite, pour nous, d’apporter la bonne information aux populations, afin qu’elles ne soient plus manipulées par des politiciens qui voudraient tout simplement exister», a-t-il précisé.
Créé au début du processus de la Transition, ce collectif compte 28 parlementaires.
SN/FSS
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