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AGE-USO :  » Les rédacteurs de nos statuts n’avaient pas imaginé que pareille situation se produirait  » (Touré Asseko)

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Libreville, 10 Novembre 2023 (AGP) – Le président sortant du club de l’Union sportive d’Oyem (USO) et candidat à sa propre succession est, dans une interview, revenu sur son bilan et l’imbroglio entourant le déroulement de l’élection du samedi 11 novembre prochain.

Agence gabonaise de presse (AGP) : Vous êtes candidat pour un nouveau mandat à la tête de l’USO, comment jugez vous votre bilan?

Touré Asseko : « Je vous remercie pour l’occasion que vous me donnez aujourd’hui de parler d’USO. Avant de répondre à votre question, permettez-moi de vous faire un petit rappel de la manière dont j’ai atterri à la tête de ce club. Courant l’année 2017, suite à la démission sur les réseaux sociaux de mon prédécesseur, monsieur Parfait Duffy Bibang, j’ai volé au secours de l’équipe qui avait été abandonnée, alors qu’elle entamait la deuxième phase du championnat national. C’est en tant que fils d’Oyem que j’ai assuré l’intérim, afin de permettre à l’équipe de terminer la compétition. Lorsque j’arrive à l’USO, je n’ai trouvé qu’une équipe des seniors en première division. Il n’y avait aucune organisation, pas de petites catégories, pas de matériel, rien. Avec mes maigres moyens, j’ai réussi à maintenir l’équipe en D2. Lors de l’assemblée générale organisée en fin de saison, aucun candidat, personne n’a voulu récupérer l’équipe et c’est ainsi que le Conseil des Sages et les notables d’Oyem m’ont installé président, afin que je poursuive le travail que j’avais engagé. C’est en 2018 que je deviens véritable président de l’USO. J’ai réussi à hisser ce club en première division, et il y est, jusqu’à ce jour.
L’œuvre humaine ne pouvant être parfaite, je dirai, pour répondre à votre question que mon bilan n’est pas totalement positif, ni totalement négatif. Je suis heureux, cependant d’avoir doté l’USO de plusieurs catégories : cadets, minimes, benjamins, juniors et une équipe féminine en D1. Et je reste fière de cette réalisation qui est la mienne. N’en déplaise à certains ».

On note l’existence de deux commissions électorales pour un même scrutin. Qu’est-ce qui, selon vous, justifie cela?

« Comme vous, je suis également surpris face à cette situation. Qu’on le veuille ou pas, je suis le président sortant de l’USO et en cette qualité, il me revient, selon les statuts du club en vigueur, d’organiser une Assemblée générale ordinaire, pour que je fasse mon bilan et une Assemblée générale élective,  pour élire le nouveau président du club. La situation actuelle observée est due au fait que certains ne veulent pas me reconnaître la qualité de président (sortant), au motif que mon mandat serait arrivé à terme depuis longtemps. C’est pour cela qu’ils estiment que je n’ai plus le droit d’agir au nom et pour le compte de l’USO et par conséquent, d’organiser une quelconque Assemblée générale ».

Et que disent les textes du club sur cette situation?

« Les rédacteurs des statuts de l’USO n’avaient certainement pas imaginé que pareille situation se produirait dans l’avenir. Je peux juste vous dire que d’après les statuts en vigueur, l’AG ne peut être convoquée que par le président du Bureau Exécutif ou à la demande des 2/3 des membres. En ma qualité de président sortant de l’Union Sportive d’Oyem, je convoque les assemblées générales ordinaire et élective, ce samedi 11 novembre 2023 ».

Propos recueillis par FE/FSS

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