Environnement

Clôture électrique: les médias édifiés sur l’efficacité du dispositif 

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Libreville, 11 août 2023 (AGP) – Le voyage de presse sur le programme d’installation des clôtures électriques au Gabon, effectué la semaine écoulée à Cocobeach, chef-lieu du département de la Noya dans la province de l’Estuaire, précisément dans les villages Bissobinam et No Ayong, a permis aux hommes et femmes de médias, de constater   l’efficacité du dispositif.

L’efficacité des clôtures électriques, à travers le faible ampérage, produisant une décharge assez puissante pour effrayer l’éléphant sans être fatale, n’est plus à démontrer.  Le fil de la clôture électrique est installé autour du champ, grâce à des supports (arbres ou poteaux) sur lesquels sont fixés des isolateurs, afin d’éviter le contact du fil avec tout ce qui est conducteur de courant à la terre, notamment les espèces végétales.

Après avoir été victime de dévastation de sa plantation par des éléphants, et bénéficiaire dudit dispositif, Hélène Misseng, a exprimé sa satisfaction suite à l’installation de la clôture électrique dans son verger. Cette barrière, selon elle, a permis de repousser la présence des éléphants aux abords de son champ d’activité.

Elle a par ailleurs, relevé qu’attribué principalement pour les activités agricoles, les missions données à la barrière électrique devraient s’étendre sur un rayon plus vaste, en ce qui concerne la sécurité des hommes et des femmes dans leurs habitats.

«Les cultures sont aujourd’hui protégées, mais les éléphants se dirigent maintenant vers les villages, pour ne pas dire qu’ils viennent maintenant aux abords des maisons. Lesquelles ne disposent pas de barrières électriques. Maintenant les éléphants profanent nos tombes et détruisent parfois des habitations », a-t-elle indiqué.

Au village No Ayong, Minkwé Eugenie également bénéficiaire, s’est-elle aussi dite satisfaite. Elle a néanmoins souligné que le mode de culture a fortement changé. Selon elle, la clôture électrique pousse à la sédentarisation agricole.

«De peur de rencontrer des éléphants, nous cultivons nos champs aux bords des routes ou des maisons. Conséquence notre productions a fortement baissé. Elle permet juste de nourrir nos familles », a-t-elle précisé

Non loin de là, les hommes et femmes de médias, ont pu rencontrer un chef du village voisin de celui de Mme Minkwé Eugenie. Ce dernier venait de s’y installer, afin d’échapper à la furie des éléphants. Il s’en est échappé uniquement avec pour seul richesse ses vêtements. Il survit en ce moment dans ce village, grâce à plusieurs aides multiformes.

Emma Raissa ASSENGONE MINKHO/HUN

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