Libreville, 13 avril 2023 (AGP) – Près de deux semaines déjà, que plusieurs migrants prennent d’assaut Assamaka, la petite localité du nord du pays, après leur expulsion de l’Algérie. Ils vivent dans des conditions très précaires, où les capacités d’accueil sont largement dépassées, selon les organisations et autorités locales qui tirent la sonnette d’alarme.
La localité de la région d’Agadez compte quelque 2000 habitants, auquels s’ajoutent environ 5000 migrants expulsés d’Algérie, conduits à la frontière nigérienne où ils ont été laissés en plein désert, près d’Assamaka.
Ils sont originaires, pour la plupart, d’Afrique de l’Ouest, et aussi d’une vingtaine de pays parmi lesquels on compte sur le sol nigérien des bangladais ou encore des Syriens.
Le centre de prise en charge, d’Assamaka, et autres comme Arlit et Agadez sont pleins. 3500 migrants patientent pour intégrer ces centres. Les besoins de survie en nourriture, eau potable, abris, assistance médicale sont énormes. Une zone où la température peut dépasser les 40°C en journée. Un danger humanitaire est en perspective, selon le gouverneur.
AL/LNL (source RFI)
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