Maroc-FAAPA: la plate-forme déterminée à lutter contre les Fake news

Rabat,  25 avril 2024 (AGP)- Porté à la tête du Réseau des journalistes fact-checker des agences de presse africaine (RJF-FAAPA), en tant que coordinateur général, Jean Bedel Ndandula Onkan, se veut confiant, quant à  l’efficacité de cette plateforme à en découdre avec les Fake news.

Accordant une interview à notre envoyée spéciale, à Rabat au Maroc, dans le cadre d’un séminaire sur le « Fact-Checkin » le nouveau coordinateur général de RJF-FAAPA a indiqué que la tâche, qui lui a été assignée, ne sera pas de tout repos.

Toutefois, il est confiant quant à l’efficacité de cette plateforme. « C’est un défi à relever. Cependant, quand je vois qu’autour de moi il y a des journalistes intelligents, engagés et déterminés, à pouvoir lutter contre la désinformation, je me convainc pour dire que tout ira bien »,  a-t-il déclaré.

Ce dernier souligne que c’est un défi à relever tous ensemble dans une Afrique d’oralité. Selon lui, l’on devrait impérativement lutter contre la désinformation. Car, cela devient comme un cancer qui va ruiner les populations, dans leur ensemble. D’où, la détermination du RJF-FAAPA à mettre en place des mécanismes nécessaires, pour pouvoir diminuer la virulence de ce fléau.

Déclinant ses actions à mener, Jean Bedel Ndandula Onkan a indiqué que dans l’immédiat, un groupe, WhatsApp, va être créé, afin que tous les membres du Bureau soient interconnectés entre eux. Les jours à venir, le travail va s’organiser de façon à ce que les Fake news des différents pays d’Afrique, voire du reste du monde, soient partagées pour vérification.

A la question de savoir si le Fact-checking peut se pratiquer aisément dans les médias publics, le coordonnateur général du RJF-FAAPA affirme ceci : « Le Fact-checking est un genre de journalisme naissant, qu’on ne cerne pas encore bien, mais qui reste du journalisme. Lorsqu’on associe cela avec l’éthique et la déontologie, on peut travailler avec les gouvernants, sans ambages. Car, le Fact-checking, c’est chercher le faut dans ce qui semble vrai. De ce fait, si le fact-checker n’insulte personne, ne touche à la réputation de personnes ne heurte personne… alors, il peut être un bon journaliste fact-checker. Car, la pratique du journalisme, c’est rendre compte de la vérité ».

ANM/CEM/DT