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Tourisme: le potentiel véritable du Gabon toujours inexploité

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Le développement de l'infrastructure touristique est au cœur de tout plan stratégique pour le tourisme.

Malgré un fort potentiel et une volonté affichée des pouvoirs publics d’en faire un levier important de l’économie, le secteur touristique peine toujours à décoller au Gabon, pays situé en Afrique centrale.

« Notre pays attire », aimait dire Philippe Mory, père du cinéma gabonais. Cette affirmation s’est vérifiée à plusieurs reprises, avec la présence sur sol gabonais de plusieurs personnalités internationales, venues visiter les merveilles du pays.

Des acteurs américains Steven Seagle, Ludacris, Samuel Lee Jackson, au footballeur camerounais Samuel Eto’o, ou plus récemment, le milliardaire et patron d’Amazon Jeff Bezos, ils sont nombreux à avoir traversé des mers et des continents pour venir se délecter des richesses naturelles et culturelles du Gabon.

Mais en dépit de cette publicité gratuite, et au-delà de l’organisation de grands rendez-vous sportifs et autres événements sous régionaux, un certain nombre d’écueils plombent encore l’éclosion de ce secteur.

Malgré un milieu naturel propice avec une faune et une flore très riches, des paysages attrayants, des côtes et berges à en couper le souffle, et 13 parcs nationaux, le pays a du mal à capitaliser son potentiel. Des problèmes d’ordre infrastructurel, de réseau routier, de mains d’œuvre qualifiée, de cherté de la destination Gabon et autres, sont les nombreux défis que les différentes stratégies nationales mises en place pour promouvoir le secteur peinent à surmonter jusqu’à lors.

Conséquence: le tourisme ne contribue qu’à 4% du Produit intérieur brut (PIB) du Gabon, selon les chiffres de la Direction générale de l’Economie et de la Politique Fiscale (DGEPF) de 2019. Des données bien faibles, comparativement à des pays tels que l’île Maurice, qui en tire un quart de son économie.

Face à cette situation, les pouvoirs publics devront, avec la énième stratégie nationale mise en place en juin dernier, redoubler véritablement d’effort pour valoriser ce secteur d’avenir, à même de constituer une importante source de revenus pour l’État, pour les opérateurs économiques, et aussi de création d’emplois pour les populations.

CBM/AGP-Libreville

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