Le projet hydroélectrique de Ngoulmendjim, dans les départements du Komo Kango et du Komo Mondah dans la province de l’Estuaire, à environ 125 km de Libreville, pourrait avoisiner la somme de 400 millions d’euros soit 262 milliards 312 millions de francs CFA.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la vision Gabon émergent et aura une capacité et une participation au Réseau interconnecté (RIC) de 83MW. Sa production annuelle équivaudra à 550 GWH. L’énergie produite sera évacuée vers la commune de Libreville à travers la ligne de transport de 225 Kv reliant le poste de départ de Ngoulmendjim (10,5Kv/225Kv) et celui d’arrivée à Ntoum 2 (225Kv/90Kv).
L’Etat gabonais et le consortium, composé du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) représenté par sa filiale dédiée à l’eau et l’électricité, Gabon Power Company (GPC) et du Groupe Eranove, seront chargés de la mise en œuvre de ce projet d’envergure. Notamment à travers la société Asokh Energy, issue dudit consortium, qui est le maître d’ouvrage.
Le projet pourrait coûter globalement, la bagatelle somme de 400 millions d’euros, soit environ 262 milliards 312 millions de francs CFA, a indiqué l’un des responsables dudit projet. Expliquant que celui-ci va bénéficier des financements innovants, notamment dans le cadre des partenariats publics privés (PPP). Le financement de ce projet, concerne la centrale hydroélectrique qui sera construite sur le fleuve Komo et la ligne de transport de 225Kv.
Si la gestion de la première infrastructure, à savoir la centrale hydroélectrique reviendra à l’Etat via la SEEG, la maintenance et l’entretien du transformateur de la ligne 225Kv sera à la charge du concessionnaire. L’ouvrage sera exploité par Asokh Energy pendant 30 ans, avant sa remise à l’Etat gabonais. Prévu pour démarrer en 2023, le projet hydroélectrique de Ngoulmendjim est censé, duré 4 ans, pour s’achever en 2027.
L’Etude d’impact environnementale et sociale (EIES), déjà réalisée, a permis d’identifier environ 561 personnes, 552 parcelles et 156 maisons habitées impactées par le projet. Cela, pour un coût estimé à 9,7 milliards de francs CFA.
HUN/AGP-Libreville
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