Société & Culture

Session criminelle : un braqueur condamné à 10 ans de prison

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Cordéon Ben Nzouma, Gabonais de 29 ans et braqueur, a été condamné le vendredi 18 février écoulé à Libreville par la Cour criminelle à 10 ans de réclusion criminelle assortis d’un an de sursis, soit un an et demi encore en prison pour purger sa peine.

La Cour criminelle spécialisée, qui siège depuis le 3 février 2022 dans le cadre de la première session judiciaire de l’année 2021/2022, a condamné, le vendredi 18 février écoulé à Libreville, Cordéon Ben Nzouma. Il a été reconnu coupable des faits de vol qualifié à10 ans de réclusion criminelle assortis d’un an de sursis. Il devra encore rester en prison pendant un an et demi.

Le 8 septembre 2014 aux environs de 23h, son acolyte, Mouelé Andy et lui avaient dépossédé dame Sousate Chadline de son sac sous la menace d’une arme blanche, au PK 7, plus précisément au quartier «Terre nouvelle».

«J’avais consommé de l’alcool et du chanvre ce soir-là. C’est ainsi qu’en marchant avec mon ami Mouelé Andy, on voit une femme qui marchait devant nous. Andy me dit on va la prendre. Je me suis précipitée vers elle et je l’ai surpris de dos et elle est tombée sur un tas de gravier. Puis je me suis emparé de son sac. Pendant ce temps, l’autre a sorti un couteau dont je ne savais même qu’il possédait pour la faire peur. Il me dira que les femmes cachent souvent les portes monnaie dans la poitrine, fouille bien dans sa poitrine», a déclaré le mis en cause à la barre.

Après leur forfait, les deux compères prenaient la fuite vers les antennes de Nkolgoume au PK 7 avec leur butin, mais les cris de détresse poussés par la victime ont alerté les riverains, l’un avait reçu de rattraper le jeune Nzouma qui n’avait que 22 ans au moment des faits.

Pendant que son acolyte s’est évanoui dans la nature jusqu’à présent avec le sac. Ce sera donc un braquage presque pour rien pour lui. Devant les juges de la Cour criminelle, il a reconnu les faits sans pourtant vouloir narguer. Ce qu’à saluer le représentant du ministère public qui a par ailleurs qualifié ce procès comme étant le procès de la démission parentale, de l’insoumission et de l’abandon.

Il sera libre le 11 mars 2023.

WAN/AGP

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