Ngounié

Mouila : La barrière de la prison centrale de Mouila en danger

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La barrière de la prison centrale de Mouila court un véritable danger si rien n'est fait.

La barrière de la prison centrale et les logements du personnel d’astreinte de Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié (Sud), courent un danger occasionné par un badamier penché qui peut s’effondrer à une moindre bourrasque, pouvant emporter avec lui les câbles de la haute tension de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

La prison centrale de Mouila, dans le premier arrondissement, dont la façade droite de la barrière fait face à un grand badamier, de nombreux usagers et piétons ne cessent de jeter des regards inquiétants sur le positionnement de ce vieil arbre de plus de 80 ans, penché à près de 13 degrés sur les fils de haute tension et vers l’un des bâtiments de la prison centrale de Mouila.

«De jour comme de nuit, nous avons la peur au ventre quand il y a des tornades. Ce badamier peut tomber à tout moment et causer des dégâts corporels et matériels importants», a lâché un maton, estimant que les services de la voirie gagneraient à faire élaguer l’arbre avant de le couper, surtout que son tronc troué a subi des frasques de brûlis par des riverains dans la crainte de s’abatte dans un sens quelconque.

Les arbres fruitiers ou non plantés en bordure des voies publiques servent pour la plupart du temps d’embellie à la ville et offrent de l’ombre. En revanche, ceux qui produisent des fruits consommables alimentent des nécessiteux. Dans les concessions, plusieurs arbres sont plantés pour servir de poteaux, barrières et poussent, quand ils le peuvent, mais finissent par être encombrants. L’inquiétude c’est lors des tornades, des branches tombent ou parfois des arbres sont déracinés sans compter avec la fragilité des bananiers moins soutenus.

Les enfants qui s’attardaient en-dessous pour ramasser et casser les fruits pour en retirer l’amande, même en temps calme, ne prennent plus de risques de traîner. L’année dernière à la période pluvieuse de mars-avril, un arbre s’était couché dans la cours des logements d’astreintes des cadres de la PostBank causant partiellement des dégâts matériels sur une toiture, non loin de la maison carcérale.

IPK/JPM

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