Face à la reprise du dialogue demandé par le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Roboty-Mbou dans une correspondance datant du 6 janvier dernier, les syndicats des régies financières ont décidé de camper sur leur position, conditionnant leur participation par le règlement intégral des arriérés des primes des mois de février, septembre et octobre.
En grève depuis septembre 2021, les syndicats des régies financières conditionnent leur participation au dialogue social instauré par le gouvernement, par la satisfaction à certains préalables. Il s’agit, entre autres, du règlement intégral de la prime de performance budgétaire (PPB) du mois du février 2021, le paiement de 62% de la (PPB) du mois de septembre et d’octobre de la même année.
Dans sa correspondance du 6 janvier dernier, le ministre de l’Economie et de la Relance, tient les syndicalistes pour responsable du blocage des négociations pour une éventuelle sortie de crise. «Les membres du gouvernement restent ouverts à toute reprise des négociations. Si vous décidez de ne pas y participer, nous serons contraints de constater que vous avez rompu le dialogue, et chacune des parties devra en tirer des conséquences», a déclaré Nicole Jeanine Lydie Roboty-Mbou.
Pour les syndicalistes, les autres points inscrits dans le cahier de charges feront l’objet d’une négociation ultérieure. Indiquant que les difficultés qui minent ce secteur d’activités sont nombreuses.
Pour rappel, le gouvernement avait ouvert le dialogue avec les partenaires sociaux, à la faveur d’une rencontre organisée le mercredi 29 décembre 2021. Au cours des échanges, les syndicalistes avaient décidé de quitter la table de négociation, afin de poursuivre leur mouvement de grève. Car, selon eux, le gouvernement n’avait pas honoré à leurs conditions, à savoir, le paiement des arriérés des primes indiquées plus haut.
RNA/AGP
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