L’opposant congolais décédé le 22 mars 2021, au lendemain de l’élection présidentielle dont il était candidat n’a toujours pas été enterré. Un désaccord familial sur la date de son décès ainsi que sur le lieu de son enterrement seraient à l’origine du blocage des procédures d’inhumation.
Déjà cinq mois que Guy-Brice Parfait Kolelas est décédé et il n’est toujours pas enterré. Chaque fois que l’inhumation est programmée, elle se heurte à des débats de procédures judiciaires ou familiales. Ce fut le cas le 11 juin dernier, date que sa famille avait annoncée pour son inhumation à Paris (France).
Ces derniers jours, une date a encore été évoquée sur les réseaux sociaux pour son inhumation : le 10 septembre. Mais cela a provoqué la réaction d’une partie de la famille de l’homme politique congolais basée à Paris et qui, par communiqué, s’est opposée à cette date.
Selon Radio France Internationale (RFI), elle met en avant la polémique autour de la date du décès de l’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 et 2021. Selon l’autopsie, il a succombé au Covid-19 le 22 mars dernier. Mais selon certains, c’est le 21 mars, jour de la présidentielle, qu’il est décédé, ce qui pourrait avoir un impact sur la validité du scrutin. La famille souhaite donc que cette date soit officiellement rectifiée.
La modification du calendrier d’inhumation du leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), selon un membre de la famille contactée à Brazzaville s’explique aussi par la mort la semaine dernière de Philippe Bikinkita à Liverpool en Angleterre.
Ce cousin et très proche de Bernard Kolélas, père de Guy-Brice Parfait Kolélas, l’ancien ministre de l’Intérieur, devait donner une date définitive mais aussi le lieu d’inhumation de « l’opposant défunt » qui bénéficiait de la double nationalité franco-congolaise notamment. La disparition de Philippe Bikinkita a ravivé les dissensions familiales actuelles.
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