Célébrée chaque 7 juin de l’année, la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments est passée sous silence au Gabon, certainement pour cause de Covid-19. Valère Edzang Zo’o, président de la Confédération des travailleurs de l’hygiène et assainissement du Gabon (CTHAG), estime que chacun à un rôle à jouer pour garantir la sécurité alimentaire de la ferme à l’assiette.
Certes, aucune manifestation n’a été organisée au Gabon, mais la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, commémorée cette année sous le thème « Des aliments sains pour un avenir sain », ne laisse personne indifférent. Selon le président de la Confédération des travailleurs de l’hygiène et assainissement du Gabon (CTHAG), « il y va de la responsabilité commune des autorités nationales, des producteurs et des consommateurs. Chacun a un rôle à jouer, de la ferme à l’assiette, pour garantir que les aliments que nous consommons sont salubres et favorables à la santé. Ça doit être une occasion d’échanges et des situations de connaissance, voir comment on peut améliorer les choses« .
Ce dernier estime que pour cette année, il n’y a pas eu des manifestations proprement dites à cause de la Covid-19. Non sans souligner l’importance de cette Journée qui doit être célébrée, « car elle permet de recadrer un certain nombre de choses concernant les aliments consommés par les populations« , a-t-il insisté.
Pour M. Edzang Zo’o, n’eut été la Covid-19, ce que le CTHAAG devrait faire, c’est de vulgariser en ce moment certaines techniques utilisées pour permettre aux populations de s’en approprier. Cela, afin de rendre un peu plus visible certaines activités en matières de conservation des denrées alimentaires.
« Pourquoi nous consommons les aliments ? C’est pour être équilibrés. Certaines vitamines sont vitales pour l’être humain, pour notre survie. Nous devons marquer un maximum de sérieux autour de cette journée. La Confédération des travailleurs de l’hygiène et d’Assainissement du Gabon a des objectifs allant dans ce sens. Mais pour cette année, nous avons eu des problèmes de trésorerie puisque que vous comprenez que la Covid-19 est passée par là« , s’est confié le président de la CTHAAG.
En effet, pour Valère Edazang Zo’o, l’Organisation des Nations unies (ONU), initiatrice de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, est consciente de la charge mondiale des maladies d’origine alimentaire, lesquelles touchent des personnes de tout âge, en particulier les enfants de moins de cinq ans et les personnes vivant dans des pays à faibles revenus. Rappelant que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) facilitent conjointement la célébration de la Journée.
Il faut rappeler que le thème de cette année vise à souligner les effets bénéfiques immédiats et à long terme de la production et de la consommation d’aliments sûrs pour la population, la planète et l’économie.
RNA
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