Le personnel du service gynécologique et obstétrique du Centre hospitalier universitaire de Libreville a décidé de fermer les portes hier lundi 31 mai. Les sages-femmes réclament de meilleures conditions de travail et le paiement de 15 mois de quotes-parts.
Le personnel du CHUL est monté au créneau ce mardi 1er juin 2021. Plus précisément les sages-femmes du service gynécologique et obstétrique. Ces dernières ont décidé de fermer leur service qui selon elles, est dans un état de délabrement avancé et ne répond plus aux normes.
« Nous revendiquons des meilleures conditions de travail. Nous travaillons dans des conditions exécrables. Il n’y a pas de matériel, notamment les doigtiers, pas d’eau depuis des années. Nous sommes à bout » s’est exclamée la sage-femme Hélène Raïssa Esseng.
Les mauvaises conditions de travail ne sont pas la seule raison de ce mouvement d’humeur qui a conduit à la fermeture des salles d’accouchement du CHUL. Le paiement de 15 mois d’arriérés de quotes-parts fait aussi partie des revendications des sages-femmes, a renseigné cette sage-femme.
Selon le personnel, de nombreux courriers ont été déposés à la direction générale du Chul, qui n’a pas donné de suite favorable. Toutefois, la direction prend l’engagement de payer un mois de quotes-parts sur 15, a-t-on appris. Mais voilà, les sages-femmes disent « non » à cette avance jugée infime, et comptent durcir le ton si rien n’es fait d’ici peu.
Marielle Ilambouandzi
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