La mission des Nations unies au Mali, la Communauté des États ouest-africains (Cedeao), l’Union africaine, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni l’Allemagne et l’Union européenne ont affirmé dans un communiqué commun «leur ferme soutien aux autorités de la transition».
Ils ont rejeté par avance tout fait accompli, y compris une éventuelle démission forcée des dirigeants arrêtés. Le médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, est annoncé dès ce mardi à Bamako, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Ces événements sont survenus quelques heures seulement après l’annonce d’un nouveau gouvernement, que dominent toujours les militaires, mais dont ont été écartés des officiers proches de la junte qui avait pris le pouvoir après le coup d’État d’août 2020 et dont Assimi Goïta était le chef.
Les colonels avaient installé au bout de quelques semaines des autorités de transition, dont un président, Bah Ndaw – militaire retraité –, et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. Ils s’étaient engagés, de mauvais gré et sous la pression de la communauté internationale, à rendre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois, et non pas trois ans comme ils l’estimaient nécessaire.
ASN (Source Le Point.fr)
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