Union nationale : Paulette Missambo dévoile sa stature à Oyem

En séjour dans la province du Woleu-Ntem (Nord) du 13 au 15 août écoulés, la candidate à la présidence de l’Union nationale (UN, Opposition), n’a eu de cesse d’appeler à la cohésion et à l’unité de leur parti.

Partis de Libreville en compagnie de la majorité de ses colistiers, la candidate à la présidence de l’Union nationale, Paulette Missambo et les siens ont débuté leur périple provincial par Medouneu, où ils se sont inclinés sur la sépulture d’André Mba Obame. Puis suivront les étapes de Mitzic, Bitam et Oyem.

Ainsi, trois jours durant, la native de Lastourville (sud) expliquera aux futurs congressistes, particulièrement et de façon générale, à l’ensemble des militants venus nombreux, l’écouter à chaque étape, la justesse du projet qu’elle nourrit pour leur parti et l’impérieuse nécessité, à son avis de sauvegarder l’unité et la cohésion de celui-ci.

«Il s’agit d’une élection interne, c’est-à-dire entre militants d’un même parti, entre frères, car nous sommes tous militants de l’Union nationale. S’il y a quelques divergences, comme cela peut arriver dans chaque famille, nous avons le devoir de les taire, l’adversaire n’est pas parmi nous. C’est celui qui est dehors, le PDG, notre adversaire. Soyons donc vigilants pour la cohésion du parti. Évitons le piège de l’ethnisme, car l’ethnie passe au second plan. Nous devons avant toute chose penser à notre pays, le Gabon», a martelé à chaque étape celle qui aspire à prendre les rênes de l’Union nationale, assurant que tous ceux qui figurent sur sa liste sont des personnes aguerries à la chose publique et qui ont fait leurs preuves.

«Nous n’avons pas de projet particulier, quel que soit le prochain président de notre parti. Il où elle appliquera le projet de société de l’Union nationale adopté lors du dernier congrès au mois de mars dernier», a-t-elle fait savoir.

Paulette Missambo, en femme politique de haut vol, a balayé d’un revers de la main le débat sur le jeunisme que certains, a-t-elle dit, voudraient susciter dans leur parti.

«Il s’agit pour moi d’un débat éculé, à mon avis. Pour être un bon dirigeant, il faut être entouré d’une équipe compétente. Certains jeunes peuvent être compétents, d’autres peuvent ne pas l’être. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème d’âge, regarder tous ceux qui sont élus pour diriger les plus grandes démocraties du monde, certains sont jeunes, d’autres ne le sont plus», a soutenu Mme Missambo qui a eu des échanges enrichissants avec les uns et les autres, répondant à chaque étape aux préoccupations et aux interrogations des siens, à chaque étape.

Après avoir été rassurée par les congressistes, Paulette Missambo a quitté la province du Woleu-Ntem.

«Mme la présidente soyez rassuré, vous remporterez cette élection (…)», a lancé un congressiste à Bitam, le chef-lieu du département du Ntem.

Ernest Mvie Mendame