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Le ministre de la Santé, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, a présidé ce jeudi 30 septembre 2021 au Centre Hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), la cérémonie d’ouverture des travaux des premières journées medico-chirugicales qui s’étendront sur deux jours.
C’est sous le thème : « CHUO : trauma-centre, mythe ou réalité ? » que les premières journées médico chirugicales se tiennent du 30 au 1er septembre 2021, au Centre hospitalier universitaire d’Owendo. L’ouverture de ces assises qui s’est faite ce jeudi matin par le ministre de la Santé, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, a vu la présence de plusieurs personnalités telles que le professeur Léon Nzouba, par ailleurs president d’honneur de l’événement. Mais également des professeurs venus du Bénin et du Burkina Faso. D’éminents scientifiques qui interviendront tour à tour sur les questions de traumatismes généraux, physiques, psychologiques, et leurs prises en charge.
Les officiels à l’ouverture des travaux, dont le ministre de la Santé (au micro).
« Pendant 48 heures, nous allons nous enrichir des enseignements et expériences de nos frères venus de très loin et ceux qui sont sur place à Libreville, qui luttent tous les jours pour la prise en charge de cette maladie« , a dit le président d’honneur de l’événement, le Pr Léon Nzouba, dans son propos introductif.
Il faut dire que le CHUO a été retenu comme le pôle d’excellence pour la prise en charge de la traumatologie au Gabon pour traiter, mais aussi éviter les évacuations des personnes présentant les formes graves de traumatismes. « Dans ce CHU, il y ‘a une évolution progressive de la qualité des soins. Je voudrais ainsi féliciter cette envolée du CHU Owendo qui permet aujourd’hui aux différents scientifiques, médecins et chercheurs, de pouvoir consacrer deux jours pour échanger, former les générations futures et egalement bénéficier de l’expertise des acteurs venus de l’extérieur« , a déclaré le ministre de la santé,Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Avant d’ouvrir officiellement les travaux, le membre du gouvernement a invité les experts à mettre un accent particulier sur le traumatisme psychologique qui, pour l’instant, n’est pas véritablement pris en compte par le personnel de santé au Gabon, contrairement au traumatisme physique.
Laïka Naëlle MAGOURA
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