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Soldats ivoiriens détenus au Mali : Antonio Guterres réfute les accusations maliennes

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 Libreville 19 septembre (AGP)- Dans une interview accordée à France 24 et Radio France internationale dimanche 18 septembre, deux jours avant l’Assemblée Générale des nations Unies,  le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres a déclaré que les militaires ivoiriens arrêtés à Bamako n’étaient  pas des mercenaires refutant ainsi les accusations maliennes.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a assuré dimanche que les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis début juillet n’étaient pas des « mercenaires », contredisant les accusations de Bamako, dans une interview à RFI et France 24.  En revanche, il a souhaité que ce problème soit réglé pacifiquement tout en rassurant qu’il recevra la délégation du Mali pour en parler au siège des nations unies à New York.

« Non, ce ne sont pas des mercenaires et c’est évident. J’ai fait appel aux autorités maliennes pour que ce problème puisse se résoudre. On est en contact permanent avec eux. Je n’ai pas parlé directement avec Goita, mais je vais recevoir la délégation du Mali et c’est une chose qui est pour moi très importante. Il faut résoudre ce problème », a déclaré le patron de l’ONU.

Pour rappel, les autorités maliennes ont qualifié les, 49 soldats ivoiriens de mercenaires et les ont arrêtés le dimanche 10 juillet 2022  à l’aéroport de Bamako pour tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, puis écroués. Et pourtant, selon la version de la partie ivoirienne ces soldats ont fait le déplacement au Mali pour  sécuriser des sites de la Minusma.

Ainsi, la médiation togolaise sollicitée a permis de libérer, trois soldats de sexe féminin après deux mois de détention. Ce geste d’apaisement allait dans le sens d’un dénouement heureux de la situation.

Le président de la transition malienne, Assimi Goita a par la suite conditionné la libération des 46 autres militaires, par l’extradition de responsables politiques maliens refugiés en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Karim Keïta, le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta et de Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Ce que refuse la Côte d’Ivoire qui parle de « chantage » et dénonce une prise d’otage de ses militaires.

Le Mali estime que ce dossier des 46 militaires ivoiriens « est purement judiciaire et bilatéral ».

Suite à ce qui semble être comme un langage de sourd, la Cote d’Ivoire a convoqué une réunion de son conseil national de sécurité à l’issue de laquelle, elle a sollicité la tenue d’une réunion extraordinaire de la CEDEAO pour examiner  cette question.

AL/VEM (source : RFI)

Valerie EZEME MBO

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