ActualitéÉconomie

Secteur pétrolier : en finir avec la corruption

0

Asseoir un dispositif de prévention et de répression dans le secteur pétrolier. C’est l’objectif visé par la Journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, organisée par la Commission nationale de lutte contre la Corruption et l’Enrichissement illicite (CNLCEI) le jeudi 9 novembre à Libreville, sous le thème « les risques de corruption et d’enrichissement illicite dans le secteur pétrolier au Gabon ».

Des échanges francs et fructueux autour de cette thématique ont eu lieu à l’auditorium de l’immeuble des Eaux et Forêts, entre les acteurs de la lutte contre la corruption et les opérateurs économiques du secteur des hydrocarbures. Il s’agit entre autres de la direction générale des hydrocarbures (DGH), des sociétés Ola et Gabon Oil Company (GOC), de la société civile gabonaise, ou encore des partenaires au développement. L’objectif étant de s’assurer que le processus allant de l’attribution des permis à la commercialisation des produits pétroliers finis s’inscrit dans un cadre vertueux. Entendez, à l’abri de la corruption et de l’enrichissement illicite.

« Au regard des approches inclusives et participatives des parties prenantes, il s’agira de faire des constats et recommandations pragmatiques, novatrices, pour traiter les difficultés, les maux et défis qui auront été identifiés dans ce secteur à forte valeur capitalistique« , a signifié le président de la CNLCEI, Nestor Mbou, à l’ouverture de la cérémonie.

Un aperçu des participants.

In fine, la Commission se propose d’apporter sa contribution pour asseoir un dispositif de prévention et de répression de la corruption et de l’enrichissement illicite dans cette filière, conformément à l’article 2 nouveau de la Loi n°041/2020 du 22 mars 2021 modifiant certaines dispositions de la loi n°002/2003 du 7 mai 2003, instituant un régime de prévention et répression de l’enrichissement illicite en République gabonaise.

M. Mbou a par ailleurs salué la présence des partenaires au développement à ces assises, toute chose qui traduit leur soutien aux actions de la CNLCEI. « La présence de nos partenaires au développement, notamment ceux du système des Nations-unies, l’Agence française de développement, ainsi que la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, témoigne bien de leur solidarité à soutenir les actions de la Commission nationale de la lutte contre l’enrichissement illicite, en vue d’établir durablement le refus de la compromission corruptive au sein de l’administration publique en général, et dans le secteur pétrolier en particulier« , a souligné Nestor Mbou.

Pour rappel, le Gabon occupe le 5eme rang des pays producteurs de pétrole en Afrique subsaharienne et le 3eme en Afrique centrale, après le Congo (Brazzaville) et la Guinée équatoriale. Le pays dispose de 2 milliards de barils de réserve et d’un bassin sédimentaire d’une superficie de 247 mille Km2. Malgré la diversification de l’économie engagée en 2009, le pétrole reste le premier secteur contributeur au budget national avec un produit intérieur brut (PIB) de 38,5%. Après avoir réintégré l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ( Opep) en juillet 2018, le Gabon a fait son retour cette année 2021 au sein de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

RNA

Journée internationale des Droits de l’Homme : Un plaidoyer en faveur de la construction d’un cadre commun

Article précédent

Education : L’Ambassade du Japon réhabilite 4 bâtiments de l’école d’application d’Akébé 1 ‘’A’’ à Libreville

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité