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Rentrée des classes au Niger : de nombreux défis à relever

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Libreville 4 octobre(AGP)-Quelques quatre millions d’élèves du Niger ont repris ce lundi 3 octobre le chemin de l’école, pour l’année scolaire 2022- 20223. Le président Mohamed Bazoum a affirmé faire de l’école une priorité durant son quinquennat,et les défis pour y arriver sont de plus en plus nombreux.

Parmi ceux-ci figure la forte croissance démographique du Niger, que le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) estime à plus d’un demi-million d’enfants qui, chaque année, débutent l’école dans ce pays. Ce nombre pose inévitablement le problème des structures d’accueil.

Pour ce faire, parmi les chantiers que le gouvernement met en avant pour l’année scolaire en cours, se trouve le remplacement progressivement des classes en paillote par des infrastructures durables. Pour rappel, en 2021, une quarantaine de jeunes apprenants avaient péri dans deux incendies, causés par des écoles en paillote de Niamey et Maradi.

Autre défi majeur, l’insécurité permanente qui entraîne des fermetures d’écoles. Plus de 800 en majorité dans la région de Tillabéri ont été fermées, selon l’Unicef. Face à cette situation, et pour compenser ce vide, le gouvernement promet dans un avenir proche, la mise en place de centres de regroupement.

Par ailleurs, le gouvernement devra répondre aux attentes des enseignants. « Quels que soient les investissements, si l’enseignant n’est pas mis dans des conditions optimales de travail et de vie, nous serons très loin des objectifs fixés », estime le secrétaire général du syndicat SNEN, Laouali Issoufou, cité par RFI. Il appelle notamment à revaloriser les salaires des enseignants.

« Pendant que les contractuels, eux, attendent des intégrations dans la Fonction publique, le gouvernement évoque des recrutements que nous ne voyons pas se concrétiser », affirme Abass Djibo, de l’unité syndicale des enseignants contractuels de base, cité par la même source.

AL/VEM/FE (source RFI)

Valerie EZEME MBO

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