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Religion: des Hommes de Dieu élevés au grade d’aumôniers et juges de paix de l’ONU

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Les nouveaux Aumôniers après la réception de leur parchemins.

Au nombre de quarante-neuf, ils ont reçu leurs parchemins et médailles samedi dernier à Akanda, au nord de Libreville, à l’occasion de la cérémonie de clôture de la deuxième édition de la formation des aumôniers internationaux et juges de paix de l’ONU.

Organisée par la «Conacce Chaplains», une organisation intergouvernementale et inter-religieuse, membre du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), cette formation qui a eu lieu communément à Akanda et à Port-Gentil durant trois semaines, a permis aux nouveaux aumôniers d’être outillés sur plusieurs modules. Ces modules de formation étaient axés notamment sur l’aumônerie dans les milieux carcéraux, le bien-être à travers l’alimentation, et la lutte contre la drogue. Le but est de leur permettre de se déployer avec efficacité sur le terrain.

Le président mondial Conace Chaplains, Carlos Arrubas, s’est réjoui de cette nouvelle cuvée des aumôniers dont l’ambition sera d’écrire une nouvelle histoire dans le monde. «A l’endroit de la communauté gabonaise, des représentants de l’Eglise au Gabon, des autorités gabonaises, nous reconnaissons publiquement que l’effort, le travail, des hommes et des femmes de Dieu, de servir Dieu, de recevoir l’appel de Dieu. En tant que président du Conace Chaplains, je me sens fier d’être considéré et de voir la considération des aumôniers qui vont écrire une nouvelle histoire du monde», a-t-il dit.

Pour sa part, le général d’aumônerie, Commandant d’Afrique de la Conacce Chaplains, Remigio Ndong Mba, a rappelé la place qu’occupe l’Afrique dans l’histoire biblique. Il rappellera que : «C’est ce continent qui accorda le refuge à Abraham père d’Israël et à sa descendance, faisant de lui, un très grand peuple, que c’est de l’Afrique où Jésus-Christ avait passé plus de 12 ans et que c’est un africain qui aida ce dernier à porter la croix».

Les officiels posant pour la postérité.

Quant au président de la Section la Conacce Chaplains du Gabon, le Révérend Gustave Mezui Ovono, est revenu sur les opportunités qu’offre cette formation.

«Si le spirituel est l’éveil d’une Nation, la Conacce Chaplains est donc une aubaine, une réelle opportunité pour l’église du Gabon de bien servir Dieu et la Nation. Alors, nous aumôniers de l’église, devons changer de paradigmes et de méthodes d’évangélisation en démontrant, d’une manière tangible et efficace, l’amour de Dieu», a-t-il dit. Avant que Francine Meviane, au nom des lauréates, vienne remercier les organisateurs pour le travail fait. Même discours prononcé par le représentant des aumôniers. «Cette formation nous amène à aller au-delà des missions en tant qu’Homme de Dieu et de ne pas rester cantonnés entre les quatre murs de l’église. Mais d’aller plus travailler pour la Nation et pour l’humanité», a affirmé l’aumônier, Emmanuel Ndong Eyo, par l’évêque et responsable de l’église internationale de la bénédiction et du Salut (EIBS).

La Conacce Chaplains existe depuis vingt ans. Cette organisation apolitique et à but non lucratif œuvre pour la transformation de l’environnement.

SN/AGP-Libreville

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