Monde

RCA : Quinze camions commerciaux font leur entrée à Bangui

0

Le premier convoi de marchandises depuis le blocus imposé par la Coalition des patriotes pour le changement(CPC) en décembre a pu faire son entrée à Bangui le mardi 16 février écoulé sans incident majeur. Mercredi, au Bureau d'affrètement routier centrafricain, les camionneurs se disaient déjà prêts à repartir.

Depuis le blocus de décembre dernier sur le corridor Douala-Bangui, seuls deux convois humanitaires avaient pu faire le trajet depuis la frontière camerounaise jusqu'à Bangui, la capitale centrafricaine. C’est sous les applaudissements que le convoi est arrivé à Bangui le mardi 16 février écoulé. 

Selon le témoignage d’un chauffeur de cette première rotation interviewé par RFI, il n’y a rien à craindre car le niveau d’escorte rassure. «Lorsque nous sommes arrivés, nous avons appelé nos amis qui sont restés là-bas pour les rassurer, raconte-t-il. Ils sont aussitôt partis et sont actuellement à Bouar. Le niveau d'escorte que j'ai vu me rassure. Il n'y a rien à craindre, je vais charger et reprendre la route», a déclaré Abakar, qui a passé deux mois à Garoua-Boulaî. C’est finalement escorté par les forces armées centrafricaines et les forces russes qu’il a pris la route. «J'apprécie la qualité de l'escorte que j'ai vu. Il y a même un hélicoptère en support aérien et même des escortes à moto. C'est rassurant», explique-t-il.

Un trajet de près de 600 kilomètres réalisé en un temps record cette fois-ci. Deux jours seulement pour rejoindre Bangui, explique cet autre chauffeur, qui déclare : «Avant, on mettait trois ou quatre jours pour arriver à Bangui. Grâce à l'escorte, on met deux jours. Nous sommes avec les alliés russes qui nous ont escorté depuis Garoua Boulaï».

Un nouveau convoi est déjà parti du Cameroun. Environ un millier de camions attendent à la frontière. Mercredi, un porte-parole de la CPC a menacé de fermer le corridor. Un incident sécuritaire a eu lieu près de Baboua, dans une localité située entre la frontière camerounaise et la ville de Bouar sur le corridor de ravitaillement. 

VEM (Source : RFI)
 

UOB : Le SNEC réclame une année blanche pour repenser l’université 

Article précédent

Oyem: Le Sous-préfet d’Akam-Essatouk jeté en prison

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Monde