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La Cour pénale internationale a confirmé, mercredi, l'acquittement prononcé en 2019 de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, premier ancien chef d'État qu'elle a jugé, lors d'un procès pour crimes contre l'humanité liés aux violences post-électorales en 2010 et 2011.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont définitivement libres. La chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mercredi 31 mars l'acquittement définitif des deux personnalités accusées de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, commis entre décembre 2010 et avril 2011 en Côte d’Ivoire. La chambre d’appel révoque aussi les conditions de leur remise en liberté et demande au greffier d’organiser leur transfèrement vers un ou des États de leur choix. En clair, les deux hommes sont innocentés, libres et peuvent rentrer s’ils le désirent en Côte d’Ivoire.
Le ministère public, à l'origine de l'appel sur lequel la CPI a statué avançait que les juges de première instance avaient commis une erreur en considérant en 2019 que l'accusation n'avait pas apporté la preuve de la culpabilité de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, son co-accusé.
Les deux pouces en l’air en signe de joie et de victoire. Telle a été la réaction de Laurent Gbagbo après l’annonce de l’énoncé du jugement de la chambre d’appel de la CPI tandis que sur le parvis de la CPI, ce fut l’explosion de joie pour les quelques dizaines de partisans venus les soutenir.
Laurent Gbagbo, 75 ans, et Charles Blé Goudé, 49 ans, avaient été accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, notamment meurtres, viols et persécution, au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire de 2010-2011, lorsque Gbagbo avait refusé d'accepter sa défaite face à son rival Alassane Ouattara, l'actuel président.
Cette décision de la CPI est un échec pour la procureure Fatou Bensouda, à deux mois et demi de la fin de son mandat.
VEM (sources : RFI et France 24 )
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