Ogooué-Maritime

Port-Gentil : Barro Chambrier veut redonner espoir

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Au terme de sa tournée politique dans la province de l’Ogooué-Maritime (Ouest), notamment à Port-Gentil et Omboué, département d’Etimboué, le Président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM, opposition), Alexandre Barro Chambrier (ABC) a tenu une Conférence de presse le 14 mars écoulé, au cours de laquelle il a souligné que l’implantation des structures de bases de son parti politique a fait rejaillir de l’espoir chez les marivovéens.

Pour boucler son périple dans la province de l’Ogooué-Maritime, notamment à Port-Gentil et Omboué, le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier a organisé une conférence de presse. A l’entame de son propos, il a indiqué que durant son séjour dans la capitale économique, il a eu plusieurs rencontres. Partant des causeries dans les quatre arrondissements, la réunion avec les notables et les sages de la commune en passant par la rencontre avec les femmes commerçantes et les déflatés de la société Satram qui cumulent 38 mois d’arriérés de salaire, sans oublier la maison d’accueil «Jean Violas» qui enregistre aussi des femmes âgées venues de Mouanda .

Il ressort de ces échanges avec des différentes franges de la population, un seul constat qui résume la cohorte des maux qui fait que Port-Gentil, devienne une ville sinistrée, l’ombre d’elle-même. Il s’agit du chômage, l’insécurité, la précarité, l’indigence, a-t-il indiqué.

Poursuivant son propos, il a souligné que tous ces maux constituent un programme de consolidation pour lui et son équipe, d’où la présentation de leur offre politique, leur vision et leurs projets pour le développement du Gabon.

«Le désespoir se lit sur tous les visages, la présence et l’installation des structures de bases du RPM redonne espoir. Et la vocation de notre parti, est de faire triompher notre projet politique et cela constitue un devoir national», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, s’agissant de la candidature du RPM à la présidentielle de 2023, Alexandre Barro Chambrier et son équipe «préfèrent être à l’écoute et au contact de la population. Car, dit-il, on ne peut lancer la candidature sans avoir vu le bout du pays dans sa réalité. Aussi, a-t-il conclu que se présenter aux élections n’est pas une affaire personnelle. Une candidature engage un parti et à ce stade le RPM ne doit pas se précipiter», a-t-il conclu.

Patricia Mekui/AGP

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