Woleu-Ntem

Oyem: Le Service provincial de la DGCC poursuit son opération de surveillance des prix sur le marché

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Les agents du Service provincial de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a effectué, le lundi 4 mai à Oyem, le chef-lieu provincial, une opération de vérification et de contrôle des prix des produits de première nécessité pratiqués sur le marché local, en vue d’assurer que lesdits prix sont en phase avec la mercuriale homologuée par l’Etat gabonais, en ces temps de lutte contre le covid-19.

«Nous sommes là ce matin, pour vérifier les prix des produits de première nécessité et ceux des gants et des solutions hydro-alcooliques pratiqués sur le marché de la commune d’Oyem», a déclaré le chef de service provincial de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, Fabrice-Kévin Missoumbou, à l’issue d’une descente sur le terrain qui les a conduits tour à tour à la «Pharmacie Ada», sis au carrefour de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), à la «Pharmacie Pascale Magalie Nfoumou» du quartier Ngouéma, ainsi qu’au magasin «Escale du Woleu-Ntem» situé au marché dudit quartier.

Le contrôle s’est effectué à partir des listes des prix homologués affichés dans des magasins, en vue de constater de visu s’il y a eu augmentation ou pas par rapport à la mercuriale homologuée, destinée à lutter contre l’inflation et la vie chère dans la ville.

Selon M. Missoumbou, le constat fait sur le plan alimentaire permet de se rendre compte d’une spécificité au niveau d’Escale Center d’Oyem, qui est approvisionné régulièrement; ainsi que l’a confirmé son responsable du personnel, selon lequel «si Libreville n’a pas de problème, Oyem n’en a pas non plus».

En outre, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, a-t-il poursuivi, le constat révèle que certains produits indispensables tels que les gants, les masques et autres solutions hydro-alcooliques n’existent pas sur le marché, notamment dans les pharmacies. Le peu qu’il y a est distribué gratuitement. A titre d’exemple, un gel de 300 ml vendu à 4000 F CFA. Ce prix rentre dans la fourchette de ceux arrêtés par la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF). L’enquête continue. 

Lancées depuis la semaine dernière, ces descentes sur le terrain pour contrôler la régularité des prix pratiqués localement, voire la qualité des denrées alimentaires, cadrent avec la volonté des plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le président Ali Bongo Ondimba, de sécuriser au mieux les populations, en ces temps de grave crise sanitaire, a rappelé M. Missoumbou.

JRBM

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