Woleu-Ntem

Oyem : Le personnel médical du CHRO à l’école de l’anesthésie-réanimation

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Le Pr. Obame pendant une phrase de ses enseignements.

Les travaux d’un séminaire de formation à l’intention du personnel médical et paramédical médical du Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO), la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), se sont ouverts le lundi 09 août dernier à Oyem, ce jusqu’au 12 août, avec pour objectif de doter davantage les séminaristes de tous les outils nécessaires pour une prise en charge efficiente du patient en anesthésie et réanimation.

Animé par le Pr. Ervaus Richard Obame, Maître de conférences agrégé CAMES en anesthésie et réanimation, ce séminaire de formation est organisé à l’intention du personnel médical et paramédical médical du CHRO en vue d’une prise en charge efficiente du patient en anesthésie et réanimation. Cette rencontre du donner et du recevoir a suscité le vif intérêt du directeur général de cette structure hospitalière, Prospère Abessolo.

«Permettez-moi, au moment où j’ouvre ce séminaire, de remercier solennellement les plus hautes autorités de la République en tête desquelles le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba et le ministre de la Santé pour le choix porté sur notre hôpital, entre autres, pour cette formation qui vise à renforcer les capacités de notre personnel médical dans la prise en charge du patient en anesthésie et réanimation (…). Cette formation démontre tout l’intérêt que le gouvernement accorde à l’amélioration de la prise en charge médicale en général, car l’anesthésie et la réanimation sont un pan sensible et très important de cette prise en charge du patient», a indiqué M. Abessolo, soulignant le rôle de premier plan au niveau provincial joué par le Centre hospitalier régional d’Oyem, d’autant qu’il reçoit des patients en provenance d’autres provinces du Gabon et même des pays voisins que sont le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.

«C’est à juste titre à mon sens que le ministre de la Santé, Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong, a estimé nécessaire de doter le CHRO, situé dans la zone dite des trois frontières, d’un service d’anesthésie et réanimation opérationnel et efficient. J’exhorte donc le personnel de l’hôpital qui participe à cette formation à en tirer le maximum, au regard de l’intérêt qu’elle présente», a poursuivi le Dg de l’hôpital d’Oyem pour qui l’opération alitée du service d’anesthésie-réanimation vise, à termes, une réduction drastique des évacuations sanitaires vers Libreville.

Prosper Abessole s’est aussi réjoui de la récente dotation par le ministère de la Santé d’équipements d’anesthésie-réanimation, de la structure qu’il dirige.

Les séminaristes attentifs aux enseignements.

Pour sa part, le Pr. Ervaux Richard Obame, par ailleurs chef du département Anesthésie-réanimation et des spécialités médicales au centre hospitalier d’Owendo, a décliné à la presse l’objet de sa mission à Oyem.

«Nous sommes ici sur instruction du ministre de la Santé. Notre mission consiste à rendre opérationnels les services d’Anesthésie-Réanimation dans les hôpitaux, notamment les Centres hospitaliers régionaux (…). Notre formation consiste dans un premier temps à définir un Centre hospitalier régional en faisant comprendre aux uns et aux autres ce que l’on peut attendre d’un centre hospitalier régional», a-t-il expliqué, poursuivant que la seconde partie de son exposé de ce jour a été consacrée à la structuration et l’organisation d’une unité de réanimation dans un Centre médical régional, tout en relevant que celle-ci requiert la mise en place d’un référentiel.

«Dans ce sens, trois cents recommandations ont été émises. Nous avons donc présenté ce qu’il faut, en sachant très bien que nous ne rentrerons pas dans ces normes», a souligné le Pr. Obame, notant toutefois que ce n’est pas une raison pour abandonner.

Interrogé sur la capacité du CHRO à accueillir un service d’anesthésie- réanimation efficient, Evaus Richard Obame a été clair.

«Nous devons partir du principe que cet établissement hospitalier a un certain âge, mais un travail de rénovation est en cours. Ce service de réanimation est donc en train de s’arrimer aux normes, nous apportons juste un appui technique pour améliorer ce qui est fait. En définitive, je dirais qu’il y avait bien un service de réanimation, mais il n’était pas structuré et organisé», a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif de leur mission est la mise en place de ce service et qu’il soit doté d’un personnel qualifié, afin de pallier aux urgences graves qui mettent en jeu le pronostic vital. «Car, c’est bien beau d’évacuer, mais avant il faut stabiliser le malade», a conclu le Pr. Evaus Richard Obame.

Ernest Mvie Mendame

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