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 Nicole Assélé exclue du CLR

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La délégué générale du CLR, Nicole Assélé (Archives).

Le président fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé, a pris une décision, le lundi 28 février écoulé, portant exclusion définitive du Délégué général de cette formation politique, Nicole Assélé. Une décision rejetée par la concernée, au motif qu’elle ne cadrerait pas avec la réglementation du parti.

Dans cette décision, il est reproché au délégué général entre autres: la mise en mal de l’unité et de l’intégrité du parti, la propension à contester les décisions du chef du parti, la rétention des documents administratifs, la tenue des réunions interdites par le chef du parti, l’encouragement passif et actif des actes d’insubordinations et injurieux de ses collaborateurs à l’endroit du chef du parti.

«L’intéressée, radiée définitivement des effectifs du Centre des libéraux réformateurs, n’a plus l’autorité, ni la qualité de s’exprimer et de présider des réunions au nom de celui-ci, ni d’utiliser les locaux du parti à des fins de tous ordres», indique la décision d’exclusion.

En guise de réponse du berger à la bergère, Nicole Assélé a rejeté, dans une publication sur sa page Facebook, cette décision qu’elle qualifie de pseudo parce que n’étant pas conforme aux textes.

«C’est avec stupéfaction qu’il me revient que j’aurais été définitivement exclue du Centre des libéraux réformateurs, parti dont j’ai été souverainement élue Délégué général au cours de son dernier congrès ayant tenu ses assises à Libreville en septembre 2019», a-t-elle déclaré.

«Par conséquent, à la lumière des statuts et règlement en vigueur, qui ne prévoient nullement aucun mode intermédiaire d’éviction du Délégué général du CLR que je suis et demeure jusqu’au prochain congrès, cette prétendue décision d’exclusion apparaît notoirement fantaisiste et sans fondement juridique tenable», a-t-elle ajouté.

«Je rejette donc vigoureusement cette basse manœuvre aux contours obscurantistes que dilatoires. Cette décision étant nulle et de nul effet. Dura Lex Sed Lex», a-t-elle conclu, avant d’appeler les militants d’être vigilants et de rester mobilisés pour les vrais défis à relever. Notamment la participation du CLR aux prochaines élections législatives et locale et à la présidentielle.

Elle a, de ce fait, saisi le ministère de l’Intérieur. Tout comme elle entend poursuivre le renouvellement des structures de base le week-end prochain.

Rappelons que la crise qui sévit au CLR entre Nicole Assélé et son père Jean Boniface Assélé a amené le deuxième cité, le président Fondateur du parti, à mettre à plat l’année dernière, les résolutions du dernier Congrès au motif que le Délégué général usait de l’exercice abusif et sans limites de son autorité. Cette mise à plat issue des travaux d’une commission, dirigée le Vice-président du parti Nzengui Mihindou, avait permis au président fondateur de reprendre le contrôle de tous les pouvoirs et du parti.

SN/AGP

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